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7 octobre, un an plus tard : un traumatisme absolu suivi d’une punition implacable

Pris de court, Israël est sous le choc. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’engage à anéantir le Hamas, organisation terroriste selon son pays, les Etats-Unis et l’Union européenne, composante de l’Axe de résistance à l’occupation et à la colonisation des territoires palestiniens par Israël pour les autres.

Après des bombardements intensifs sur la bande de Gaza, soumise à un siège complet, Israël a appelé le 13 octobre les habitants de la ville de Gaza (nord) à évacuer vers le sud. La grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande seront déplacés au moins une fois au cours de cette guerre. Le 27 octobre, l’armée israélienne a lancé une campagne terrestre tandis que la diplomatie s’active pour obtenir une pause dans les combats capable de réapprovisionner le territoire et de libérer une partie des otages.

Cette trêve humanitaire d’une semaine débute le 24 novembre et permet la libération de 80 otages israéliens ou binationaux, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Vingt-cinq étrangers, pour la plupart des travailleurs agricoles thaïlandais, ont également été libérés. La trêve permet l’entrée, depuis l’Egypte, de convois humanitaires plus massifs, mais encore insuffisants selon l’ONU. Lorsque les hostilités ont repris, les chars israéliens sont entrés dans le sud de Gaza le 4 décembre, où l’armée a intensifié ses raids aériens et ses combats au sol.

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Gaza menacée de famine

Le 29 février 2024, 120 personnes ont été tuées par des tirs israéliens, selon le Hamas, lors d’une distribution d’aide humanitaire dans la ville de Gaza. Israël assure que le convoi a été pris d’assaut par la foule et que les soldats ont « tiré avec précision sur plusieurs suspects ». Début mars, plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont commencé des largages aériens d’aide sur Gaza, menacée de famine selon l’ONU. Le navire de premiers secours en provenance de Chypre est arrivé le 15 mars. Sept employés de l’ONG américaine World Central Kitchen ont été tués le 1er avril lors d’une grève ; l’armée israélienne a reconnu « une erreur grave ».

L’Iran, qui soutient le Hamas, a lancé le 13 avril une attaque de drones et de missiles sans précédent sur le territoire israélien, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas le 1er avril, attribuée à Israël. Le 29 mai, Tsahal a pris le contrôle du poste frontière avec l’Égypte.

Des frappes du 13 juillet près de Khan Younes ont notamment tué le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, l’un des artisans de l’attentat du 7 octobre. Le 20 juillet, Israël a bombardé le port yéménite de Hodeida, en représailles à une frappe meurtrière de drone sur Tel-Aviv par les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran. A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais pro-iranien Hezbollah s’intensifient.

Le 30 juillet, un attentat attribué à Israël tuait le leader politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza, le remplace. Le 28 août, Israël a lancé une opération militaire à grande échelle contre des groupes armés en Cisjordanie occupée. L’ONU appelle à la fin immédiate de cette opération. Après que l’armée a découvert six otages morts dans un tunnel, la pression s’est montée en Israël pour obtenir leur libération.

Au Liban, sur un autre front de cette guerre, deux vagues d’explosions attribuées à Israël de téléavertisseurs et de talkies-walkies piégés, utilisés par des membres du Hezbollah, ont fait au moins 39 morts et près de 3 000 blessés les 17 et 18 septembre. Le 27, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est tué près de Beyrouth lors d’une frappe israélienne. Quatre jours plus tard, l’Iran a lancé 200 missiles sur Israël.

 
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