Lundi soir, le conflit au Moyen-Orient a pris une nouvelle tournure lorsque l’Iran a commencé à bombarder Israël. Une attaque qui ne se fera pas sans représailles selon l’État hébreu, mais l’Occident s’inquiète néanmoins des capacités militaires de Téhéran.
Ce lundi, des explosions ont retenti dans le ciel de Jérusalem. Après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah au Liban lors d’une attaque israélienne à Beyrouth, l’Iran a décidé d’attaquer l’État juif. Une décision lourde de conséquences, puisque Benjamin Netanyahu et ses alliés comme les États-Unis ont assuré que des représailles devraient avoir lieu.
Si les tensions continuent de croître au Moyen-Orient, et que l’escalade du conflit évolue de jour en jour, l’Occident craint néanmoins que Téhéran ne dispose d’un important arsenal de missiles, voire d’une bombe nucléaire.
Des missiles redoutables
L’Iran possède principalement des missiles balistiques, qui sont également ceux qui ont été utilisés pour attaquer Israël. Ils sont qualifiés comme tels lorsqu’ils effectuent la majorité de leur trajectoire dans l’espace, c’est à dire hors atmosphère, expliquent nos confrères de Figaro. Mais lorsqu’un missile descend sur sa cible, sous l’effet de la gravité, sa vitesse augmente considérablement, ce qui provoque des dégâts importants.
Au total, lundi, pas moins de 180 missiles ont été tirés en direction de l’Etat hébreu. L’Iran aurait utilisé des missiles balistiques supersoniques « Fattah ». Il s’agit de l’une des armes les plus récentes de l’arsenal de Téhéran, dotée de capacités importantes : avec une portée allant jusqu’à 1 400 kilomètres à une vitesse estimée entre 16 000 et 18 500 km/h, le « Fattah » pourrait ainsi échapper “tous les systèmes anti-missiles”détaille le régime chiite, cité par le quotidien français.
Mais les Iraniens disposent aussi de missiles de croisière (c’est-à-dire ceux qui volent dans l’atmosphère) qui visent des cibles terrestres ou navales. Ainsi, le Kh-55 est lancé depuis un avion et peut parcourir jusqu’à 3 000 kilomètres. Quant aux bateaux, le missile antinavire Khalid Farzh a une portée d’environ 300 kilomètres et peut transporter une ogive d’une tonne, précise-t-on. 7 sur 7.
Les soldats iraniens auraient également en leur possession de nombreux autres missiles balistiques à portée plus courte : le Shahab-1 (300 kilomètres), le Zolfaghar (700 kilomètres), le Shahab-3 (entre 800 et 1 000 kilomètres), le ‘Emad (2 000 kilomètres). ).
Concernant les armes nucléaires, l’Iran est le seul pays non doté d’armes nucléaires à enrichir l’uranium (le combustible nécessaire à la fabrication de la bombe) jusqu’à 60 %, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de juin 2024. pour rappel, le nucléaire civil présente un taux d’enrichissement compris entre 3 % et 5 %.
Le conflit devrait continuer de s’intensifier dans les prochains jours. L’Iran attend toujours une probable réponse israélienne.
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