« Plan méthodique »
Dans une déclaration publiée sur le réseau social, on ne peut pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d’Israël.
Après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre avec Israël dans la bande de Gaza, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en soutien à son allié.
Une « résolution diplomatique est nécessaire » pour assurer la sécurité des civils « des deux côtés de la frontière », a également réaffirmé le chef du Pentagone.
Lundi, le président Joe Biden a laissé entendre qu’il était opposé aux opérations terrestres israéliennes, appelant à un cessez-le-feu.
Les forces armées israéliennes “opèrent selon un plan méthodique (…) pour lequel les soldats de la Défense civile se sont entraînés et préparés ces derniers mois”, a expliqué l’armée, précisant que l’aviation et l’artillerie ont soutenu les forces terrestres par des frappes précises.
Un responsable d’un camp palestinien à Sidon, dans le sud du Liban, a déclaré à l’AFP qu’une frappe israélienne avait visé Mounir Maqdah, qu’Israël accuse de diriger la branche libanaise de la branche armée du mouvement palestinien Fatah.
“Le raid israélien a visé la maison du fils de Mounir Maqdah” dans le camp d’Ain al-Helweh, a indiqué le responsable, qui a requis l’anonymat. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Mounir Maqdah était dans la maison.
L’armée israélienne, dans son communiqué annonçant les opérations terrestres, souligne faire « tout ce qui est nécessaire » pour « ramener les citoyens du nord d’Israël dans leurs foyers ».
Le site américain Axios a indiqué que, selon des responsables israéliens s’exprimant sous couvert d’anonymat, l’opération « ne visait pas à occuper le sud du Liban ».
Le Hezbollah « prêt »
Les combattants du Hezbollah sont « prêts si Israël décide d’entrer sur le terrain », a déclaré lundi le chef adjoint du groupe, Naim Qassem, dans une première allocution télévisée depuis la mort de Hassan Nasrallah.
« Israël n’a pas été capable de saper nos capacités militaires », a-t-il déclaré.
Dans un communiqué publié dans la nuit, le Hezbollah a déclaré avoir « ciblé » les troupes israéliennes « se déplaçant » dans les vergers près de la frontière, une Source proche du groupe affirmant que les soldats se trouvaient « juste à la frontière ». .
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Le Hezbollah n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat après que l’armée israélienne a annoncé les raids terrestres, mais la chaîne de télévision al-Manar du groupe a rapporté la déclaration israélienne sur sa chaîne Telegram.
L’armée libanaise, dépassée par la puissance militaire du Hezbollah, est en train de “repositionner” ses troupes plus loin de la frontière, a indiqué à l’AFP un responsable militaire.
Selon les médias officiels syriens, des frappes israéliennes ont également visé la région de Damas dans la nuit.
L’agence de presse officielle Sana a fait état de trois civils tués et de neuf autres blessés lors de ces raids. Selon la télévision d’État syrienne, le journaliste Safaa Ahmad figure parmi les morts.
Appels à la désescalade
Les dirigeants du monde entier ont appelé lundi à la désescalade face au risque de « guerre totale » dans la région.
Le chef de l’ONU Antonio Guterres avait ainsi exprimé son opposition à toute « invasion terrestre » israélienne du Liban, tandis que le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en déplacement à Beyrouth, avait appelé Israël à « s’abstenir de toute incursion terrestre ». ainsi qu’un cessez-le-feu.
Plusieurs pays, dont le Canada et le Royaume-Uni, ont annoncé avoir affrété des vols pour évacuer leurs ressortissants du Liban. La France a déployé un navire militaire par « précaution », en cas de nécessité d’évacuer ses ressortissants.
Le bilan des frappes israéliennes de lundi au Liban s’élève à 95 morts, selon le ministère de la Santé.
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La mort de Hassan Nasrallah, considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, constitue une victoire majeure pour Israël contre l’Iran, l’ennemi d’Israël, et ses alliés dont le Hamas.
Israël a promis de combattre ses « ennemis » et de les « éliminer » partout où ils se trouvent. Il n’y a « aucun endroit au Moyen-Orient qu’Israël ne puisse atteindre », a averti le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
L’Iran a affirmé qu’il ne « déploierait » pas de combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël, estimant que « les gouvernements du Liban et de la Palestine ont la capacité et le pouvoir nécessaires pour faire face à l’agression du régime sioniste ».
Le chef du Pentagone a une nouvelle fois mis en garde Téhéran, dans la nuit, contre une éventuelle « attaque militaire directe visant Israël », soulignant les « graves conséquences » que cela entraînerait pour l’Iran.
Dans la bande de Gaza, territoire palestinien dévasté et assiégé depuis près d’un an, l’armée israélienne poursuit son offensive, même si les frappes ont diminué en intensité ces derniers jours.
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