Le Maroc fait partie des pays qui bénéficieront de nouveaux financements destinés à renforcer les soins de santé primaires de la part de trois banques multilatérales de développement (BMD), à savoir la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque islamique de développement (BID).
Le financement sera fourni grâce à un partenariat entre ces banques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les pays à revenu faible et intermédiaire, a indiqué la BEI dans un communiqué de presse.
Ces partenaires ont mis en place une plateforme de financement qui vise à débloquer 1,5 milliard de dollars de prêts concessionnels et de subventions pour étendre et améliorer les services de soins de santé primaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier dans les communautés les plus vulnérables.
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Les plans d’investissement actuellement en cours d’élaboration dans 15 pays, principalement en Afrique, dans le cadre de la phase 1 devraient représenter une part importante de cet effort de financement, note la même Source.
Le lancement de la plateforme intervient un an après son annonce lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris. Elle a été actée lors d’une table ronde de haut niveau organisée le lundi 23 septembre 2024 à New York, avec la participation de ces partenaires, en marge du Sommet des Nations Unies sur l’avenir.
Lors de cette réunion, la BEI et l’OMS ont signé une première contribution de 10 millions d’euros pour lancer la mise en œuvre de ces plans d’investissement. La BID et la BAD finalisent leurs contributions pour le même montant qui seront signées dans un avenir proche, précise le même communiqué.
Se préparer aux futures pandémies grâce aux investissements
À cette occasion, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a déclaré : «La Plateforme d’investissement d’impact sur la santé constituera une Source essentielle de nouveaux financements pour mettre en place des soins de santé primaires résilients au changement climatique et aux crises dans certains des pays qui en ont le plus besoin.« .
De son côté, Jutta Urpilainen, commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, a indiqué que «Le nouveau financement annoncé aujourd’hui aidera les pays à améliorer les soins de santé primaires, essentiels pour stopper les épidémies.« .
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Avant la pandémie de Covid-19, rappelons-le, l’OMS estimait que pour atteindre les Objectifs de développement durable liés à la santé, les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur devraient augmenter considérablement leurs dépenses de santé de 371 milliards de dollars supplémentaires par an d’ici 2030.
Selon le communiqué, la préparation aux futures pandémies nécessitera des investissements d’environ 31,1 milliards de dollars par an, dont un tiers proviendrait de financements internationaux.
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