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Le cécifoot vu par les gardiens de but de l’équipe de France paralympique – Libération

Entretien

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Dans un sport où les joueurs de champ sont malvoyants, les gardiens de but ont toutes leurs capacités visuelles. « Libé » a évoqué ce rôle particulier avec les deux gardiens des Bleus, avant leur premier match aux Jeux paralympiques de Paris 2024, dimanche 1er septembre.

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Le cécifoot repose sur un paradoxe. Adaptation du football pour les malvoyants et les aveugles, la discipline est réservée aux personnes aveugles, ou presque. Sur le terrain, les huit joueurs de champ (quatre dans chaque équipe) ne s’orientent que grâce au bruit, les yeux bouchés par un masque obstruant. Mais les gardiens n’ont pas le moindre handicap : ils disposent de toutes leurs capacités visuelles.

L’importance de la communication mais aussi du silence, les stéréotypes sur la performance des joueurs, la capacité à être « ultra-réactif » sur des frappes fortes et précises… Avant le coup d’envoi du premier match de l’équipe de France, dimanche 1er septembre, Libération nous avons discuté de ce rôle très particulier avec Alessandro Bartolomucci et Benoît Chevreau de Montléhu, les deux gardiens français.

Comment avez-vous commencé le cécifoot ?

Alessandro Bartolomucci : J’ai découvert la discipline complètement par hasard, en 2019. J’étais en deuxième année de master Staps [Sciences et techniques des activités physiques et sportives, ndlr] et je faisais un stage aux Girondins de Bordeaux où j’étais responsable des gardiens de but au centre de pré-formation. L’un des entraîneurs connaissait quelqu’un à la Fédération Française des Sports Paralympiques et m’a dit qu’ils recherchaient

 
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