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Un Israélo-Américain, un passionné de yoga… Qui étaient les six otages du Hamas retrouvés à Gaza ?

L’armée israélienne a annoncé dimanche 1er septembre avoir retrouvé les corps de six otages dans la bande de Gaza. Parmi eux, une Israélo-Américaine de 23 ans et une ergothérapeute qui donnait des cours de yoga aux autres otages pendant sa captivité.

Les corps de six otages, enlevés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre, ont été retrouvés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ont annoncé dimanche 1er septembre l’armée israélienne et le président américain Joe Biden.

Les deux femmes et les quatre hommes étaient âgés de 23 à 40 ans. Parmi eux se trouvaient deux binationaux: un Israélo-Américain et un Israélo-Russe, selon l’armée israélienne.

Cinq d’entre eux ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient au festival de musique techno Nova, où des festivaliers ont été kidnappés le 7 octobre.

Un Israélo-Américain de 23 ans

Le forum des familles d’otages et de disparus, également connu sous le nom de Bring Them Home Now, a partagé de nombreux détails sur leur parcours. Parmi les otages se trouvait Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, un Israélien qui avait également la nationalité américaine, d’où l’annonce de Joe Biden. Né aux États-Unis, il a déménagé en Israël avec sa famille à l’âge de 7 ans.

Selon le président américain, Hersh Goldberg-Polin « faisait partie des innocents brutalement attaqués alors qu’il participait à un festival de musique pour la paix en Israël le 7 octobre. Il a perdu son bras en aidant des amis et des inconnus dans ce massacre sauvage perpétré par le Hamas. »

Durant sa captivité, une vidéo de lui tournée en avril par ses ravisseurs a été diffusée sur les réseaux sociaux. On le voit avec un bras amputé.

Deux otages ont travaillé pour le festival Nova

Autre double national du groupe, Alexander Lobanov était israélo-russe. Âgé de 32 ans, marié, il était père d’un enfant de 2 ans et d’un bébé de 5 mois, nés pendant sa captivité. Enlevé lors du festival de musique Nova, il y travaillait comme gérant de bar.

Eden Yerushalmi, 24 ans, était une jeune femme de Tel Aviv qui travaillait également au festival Nova, mais comme serveuse, lorsqu’elle a été enlevée. Elle suivait également une formation pour devenir professeur de Pilates.

Lors de l’attaque du 7 octobre, elle a envoyé une vidéo des tirs de roquettes à ses proches, leur assurant qu’elle quittait les lieux. Elle a ensuite passé quatre heures au téléphone avec ses sœurs, décrivant tout ce qu’elle vivait, avant d’être finalement kidnappée.

Il a essayé « d’aider d’autres personnes à s’échapper »

Originaire de Jérusalem, Ori Danino, 25 ans, était l’aîné de cinq enfants. Il souhaitait étudier l’ingénierie électrique.

Le 7 octobre, il a été enlevé pendant le festival Nova « alors qu’il revenait en voiture pour aider d’autres personnes à s’échapper et à survivre », selon le Forum des familles d’otages et de disparus.

Almog Sarusi, 27 ans, « adorait voyager à travers Israël dans sa jeep blanche avec sa guitare », selon l’association. Lors du festival de musique, sa compagne Shahar a été grièvement blessée. Almog est resté à ses côtés pour l’aider, avant d’être kidnappé par le Hamas. Sa compagne n’a pas survécu à ses blessures.

Elle a donné des cours de yoga en captivité

La plus âgée des six otages retrouvés, Carmel Gat, avait 40 ans. Ergothérapeute, elle aimait « voyager » et était fan du groupe de musique Radiohead, selon « Bring Them Home Now ».

Lors de l’attaque du 7 octobre, elle se trouvait au kibboutz de ses parents, Be’eri, lorsque des membres du Hamas l’ont enlevée. Selon les témoignages d’autres otages libérés, qui la décrivaient comme leur « ange gardien », elle donnait des exercices de méditation et de yoga à ses codétenus pour les aider à supporter leur détention.

Lors de l’attaque du 7 octobre par le Hamas, un total de 251 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza, 97 sont toujours détenues, dont 33 déclarées mortes par l’armée. Cette vaste attaque a entraîné la mort de 1.199 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

 
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