»Un panneau en bois indique le Haut-Vernet. C’est juste après, près d’un gros conifère étendu au sol, que j’ai aperçu ce minuscule crâne blanc. Malgré sa taille, je réalise immédiatement que ce n’est pas un animal. Je pense à Émile. C’est très dur, très triste. Oui, j’ai pleuré“, elle a expliqué.
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Depuis cette découverte, l’habitant du Vernet est resté cloîtré chez lui, accablé par de vives critiques. Notamment parce qu’elle a ramené les ossements chez elle avant d’avertir la police. “J’aurais pu le laisser mais ensuite, À son retour, il ne serait plus là. C’est pour ça que je l’ai ramassé, je sais que les jours avec un temps comme celui-ci, si tu attends, la montagne n’est plus la même», s’est justifiée la randonneuse.
»Elle ne met les pieds dehors qu’à l’abri sous une capuche», avouent certains de ses voisins au quotidien régional. La retraitée, peu connue dans sa région pour faire parler d’elle, est désormais exposée malgré elle. Pour rappel, après neuf heures d’audience et une perquisition à son domicile, elle n’a pas été inculpée dans cette affaire.
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