GRAND RAPPORT – A Kherson, Bakhmout, Marioupol ou Avdiivka, Oksana Volzhyna, ancienne mannequin russe, et son ami Micha parcourent les zones de guerre où les civils sont piégés par les combats, pour les évacuer vers des zones sécurisées.
- Envoyé spécial auprès de Semypolsky et Bila Tsverkva,
Perdue au milieu de champs enneigés, à l’orée d’une forêt, se dresse une grande bâtisse faite de rondins de bois. L’école des « Sept Champs » de Semypolsky semble tout droit sortie d’un conte de fées. Micro-confettis sur la carte de l’Ukraine, le petit village est tellement isolé que les Russes ne l’ont pas traversé lors de leur grande offensive sur Kiev en février 2022. Il a ainsi été épargné des massacres qui ont frappé les villes voisines de Brovary et Boutcha.
Ex-mannequin russe, l’hôtesse Oksana Volzhyna a vécu les années folles qui ont accompagné l’effondrement de l’empire soviétique. Depuis le début de la guerre en Ukraine, elle se distingue par un courage flirtant avec l’inconscience.
Pour la quarantaine d’étudiants de son établissement, cette blonde aux cheveux courts de 50 ans, à la silhouette élancée et athlétique, est une fée : elle est allée les sauver à Oleshky, en face de Kherson, derrière les lignes russes, les arrachant avec leurs parents des griffes des occupants, ou de Bakhmout, à quelques mètres des positions ennemies, sous des déluges de bombes, où ne se rendaient plus aucun soldat ou sauveteur ukrainien.
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