Poutine « prêt » à parler à Trump, affirme le Kremlin

Poutine « prêt » à parler à Trump, affirme le Kremlin
Poutine « prêt » à parler à Trump, affirme le Kremlin

Le président russe Vladimir Poutine est “prêt” à parler à Donald Trump, a déclaré vendredi le Kremlin au lendemain d’une réunion immédiate, mais ni Moscou ni Washington n’ont avancé de véritable calendrier pour cette discussion attendue.

Moscou, Kiev et leurs alliés attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible locataire de la Maison Blanche sur le conflit ukrainien, qui a affirmé à plusieurs reprises vouloir y mettre un terme sans jamais expliquer ses intentions.

Dmitri Peskov, Porte-Parole du Kremlin

Photo : Getty Images / Gavrii Grigorov

Une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine, discutée depuis longtemps, mais pas encore concrétisée, est perçue comme une étape importante.

Poutine est prêt. Nous attendons des signaux. Tout le monde est prêt.

Une citation de Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe

C’est difficile à lire dans le marc de café ici» a déclaré M. Peskov en renvoyant le ballon à la Maison Blanche.

Ce dernier n’a donné aucune indication quant au calendrier ou à la nature de ces signaux attendus, lorsque le président Trump a déclaré jeudi aux journalistes présents dans le bureau ovale qu’il était prêt à une rencontre immédiate avec Vladimir Poutine.

Je pense, d’après ce que j’entends, que Poutine veut me rencontrer, nous nous rencontrerons le plus tôt possible. Je le rencontrerais immédiatement.

Une citation de Donald Trump, président des États-Unis

L’Ukraine, Une guerre ridiculecet Trump

Chaque jour où nous ne nous rencontrons pas, des soldats sont tués sur le champ de bataillea déclaré Donald Trump, dénonçant Une guerre ridicule.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est prêt à négocier un accord, ils aimeraient arrêteril a ajouté.

Les positions de M. Trump sont difficiles à identifier. Son pays est le premier soutien militaire de l’Ukraine et il a critiqué cette aide à plusieurs reprises, mais il a aussi récemment menacé Moscou de sanctions supplémentaires faute d’accord avec Kiev.

L’Ukraine craint d’être poussée à la table des négociations dans une position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte de vendre ses territoires occupés par la Russie.

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Moscou et Kiev attendent de voir la position que prendra le locataire de la Maison Blanche sur le conflit ukrainien.

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Photo : Reuters / Andrei Nesterenko

Volodymyr Zelensky, longtemps hostile à toute négociation avec Moscou, a récemment évoqué cette possibilité à plusieurs reprises. Mais il s’accompagne de solides garanties de sécurité de la part des Occidentaux.

Le Kremlin demande la capitulation de l’Ukraine, à laquelle il renonce à rejoindre lePrendre Et que la Russie conserve les territoires ukrainiens dont elle a revendiqué l’annexion. Des conditions que Kyiv juge inacceptables.

Jeudi, lors d’un discours au Forum économique mondial de Davos, Donald Trump a évoqué la possibilité d’atteindre la Russie sur le portefeuille en baissant les prix du pétrole.

Si ceux-ci étaient inférieurs, La guerre en Ukraine serait immédiatement terminéedit-il.

Dmitri Peskov a répondu vendredi que le conflit en Ukraine ne dépend pas des prix du pétroleplus découle d’une menace pour la sécurité nationale russe.

Le Kremlin, qui a agité à plusieurs reprises la menace nucléaire depuis le début du conflit en Ukraine, a également exhorté vendredi les Etats-Unis à entamer des négociations sur le désarmement nucléaire. dès que possible.

Sur le front

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche intervient à un moment où la Russie a incontestablement l’avantage sur le front.

Le ministère russe de la Défense, qui rend compte presque quotidiennement de la progression de ses troupes, a annoncé vendredi la prise de Tymofïvka, un petit village de la région de Donetsk (est).

A des centaines de kilomètres des combats, des frappes russes ont fait trois morts dans la région de Kiev, selon un nouveau bilan annoncé vendredi par les autorités ukrainiennes.

Volodymyr Zelensky a dénoncé ce qu’il perçoit comme le laxisme de ses alliés vis-à-vis des livraisons à la Russie de drones et de composants de missiles, qui se poursuivent malgré les sanctions occidentales.

De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 120 drones ukrainiens au-dessus de 12 de ses régions, dont Moscou, soit l’une des plus importantes attaques de ce type contre son territoire depuis le début du conflit. .

Les médias russes ont fait état de dégâts dans plusieurs régions.

L’armée ukrainienne a revendiqué un tir nocturne de drone sur une raffinerie de la région de Riazan, au sud de Moscou, ainsi que sur une usine de microcomposants utilisée pour la production d’armes dans celle de Britansk, au sud-ouest de la capitale russe.

 
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