Les secouristes ont signalé une grave pénurie de matériel médical, notamment de médicaments de premiers secours, et ont indiqué que les professionnels de santé avaient du mal à soigner « un grand nombre de blessés ».
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Les combats s’intensifient
Les attentats de lundi surviennent alors que les combats entre l’armée et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) se sont intensifiés ces dernières semaines après plus de 20 mois de guerre.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans cette guerre qui a laissé le pays au bord de la famine, selon les agences humanitaires. L’armée et RSF ont été accusées d’avoir pris pour cible des civils, notamment des professionnels de la santé, et de bombarder sans discernement des zones résidentielles.
La majeure partie d’Omdurman est sous le contrôle de l’armée, tandis que les RSF contrôlent Khartoum Nord (Bahri), juste de l’autre côté du Nil, ainsi qu’une partie de la grande région de Khartoum.
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