Depuis la victoire contestée du président vénézuélien fin juillet, l’opposition dénonce les arrestations arbitraires et continue de manifester.
Publié le 01/08/2025 06:56
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De la “hommes cagoulés” “enlèvement” mardi 7 janvier à Caracas (Venezuela) le gendre d’Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet, a annoncé le même jour l’opposant depuis Washington, lors d’une tournée destinée à recueillir des soutiens devant le investiture du président Nicolas Maduro. « Mon gendre Rafael Tudares a été enlevé ce matin (…) des hommes cagoulés et vêtus de noir l’ont mis dans une camionnette dorée (…) et l’ont emmené. Il est maintenant porté disparu. »a écrit le principal adversaire du président sur le réseau social X.
« Depuis quand était-ce un crime d’être lié à Edmundo Gonzalez Urrutia ?a déclaré Mariana Gonzalez, la fille de l’opposant. De son côté, la leader de l’opposition Maria Corina Machado a dénoncé le harcèlement de sa mère : « Des agents du régime ont encerclé la maison de ma mère »» a-t-elle posté sur L’opposition utilise régulièrement le mot « enlèvement » pour les arrestations, affirmant que les forces de sécurité ne respectent pas la loi. Il n’a pas été possible d’obtenir une réaction officielle.
Très contesté jusque dans la rue, le président Maduro a « activé » mardi soir, deux jours avant sa prestation de serment, un plan militaro-policier national alors que les autorités ont déjà procédé à un déploiement massif de forces de sécurité dans la capitale, Caracas. En vue de l’investiture présidentielle prévue vendredi, L’opposition a appelé jeudi à des manifestations à l’échelle nationale pour soutenir le « président élu » Edmundo Gonzalez Urrutia et tenter de faire dérailler le processus d’investiture.