Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi qu’il n’y avait pas de place pour « Les organisations terroristes ou éléments affiliés dans l’avenir de la nouvelle Syrie »lors d’une rencontre à Ankara avec le Premier ministre de la région kurde d’Irak, Masrour Barzani, a annoncé la présidence turque dans un communiqué.
M. Erdogan a déclaré à M. Barzani que la Turquie s’efforçait d’empêcher la chute de Bachar Al-Assad en Syrie de provoquer davantage d’instabilité dans la région. Lundi, le président turc avait déjà mis en garde contre toute division de la Syrie et s’était dit prêt, en cas de « risqué »prendre « mesures nécessaires ».
Un peu plus tôt, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avait assuré que “élimination” Les combattants kurdes du PKK en Syrie étaient un « question de temps ». Il a également mentionné “la possibilité que le PKK et les YPG rejoignent le nouveau gouvernement [syrien] en déposant les armes ».
Ankara accuse l’une des principales forces kurdes en Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG), d’avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie. Le PKK mène une lutte armée depuis les années 1980 contre la Turquie, qui le décrit, comme ses alliés occidentaux, comme un mouvement terroriste.