Le parlement sud-coréen a adopté une motion de destitution contre le président Yoon Suk Yeol pour sa tentative infructueuse d’imposer la loi martiale. 204 députés ont voté pour la motion et 85 contre, selon le résultat annoncé par le président de la chambre.
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14 décembre 2024 – 09h16
(Keystone-ATS) Trois élus se sont abstenus et huit bulletins ont été déclarés nuls. Des dizaines de milliers de manifestants rassemblés devant l’Assemblée nationale en attendant le vote ont explosé de joie à l’annonce du résultat, selon des journalistes de l’AFP sur place.
M. Yoon est désormais suspendu, en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non sa révocation. Elle a 180 jours pour le faire. L’intérim sera assuré par le Premier ministre Han Duck-soo.
Si la Cour confirme la mise en accusation, Yoon Suk Yeol deviendra le deuxième président de l’histoire de la Corée du Sud à subir ce sort, après Park Geun-hye en 2017. Mais il existe aussi un précédent de mise en accusation votée par le Parlement puis invalidée deux mois plus tard. plus tard par la Cour Constitutionnelle : celle de Roh Moo-hyun en 2004.
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