DÉCRYPTION – Ancien soutien du régime syrien, Pékin doit s’adapter à la nouvelle situation qui fragilise ses partenaires iraniens et russes.
Avec la chute de la dynastie Assad en Syrie, la Chine perd un soutien historique au Moyen-Orient. En toile de fond, Pékin scrute avec attention et une pointe de peur les bouleversements en cours à Damas et leurs répercussions sur l’Iran et la Russie, partenaires clés de la deuxième puissance mondiale. Le régime communiste « suit de près » la situation en Syrie, a déclaré le 9 décembre Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, et a appelé à une « solution politique » entre « toutes les pièces »en vue d’assurer « stabilité ». L’ambassade chinoise avait appelé ses ressortissants à quitter d’urgence le pays, alors que les troupes rebelles approchaient de Damas.
Hanté par le spectre d’un « révolution des couleurs »le Parti accueille avec un pragmatisme teinté d’inquiétude la chute brutale d’un régime autoritaire dont l’amitié remonte à l’ère Mao. Et avec suspicion l’arrivée au pouvoir des rebelles islamistes…
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