Un « deuxième coup d’État » en Corée du Sud ? C’est ce que prétend l’opposition

Un « deuxième coup d’État » en Corée du Sud ? C’est ce que prétend l’opposition
Un « deuxième coup d’État » en Corée du Sud ? C’est ce que prétend l’opposition

“Peu importe comment ils tentent de le justifier (…) c’est un deuxième acte de rébellion et un deuxième coup d’Etat, illégal et inconstitutionnel”, a déclaré Park Chan-dae, chef du Parti démocratique de la République démocratique du Congo. » a tonné lundi. Parlement, largement gagné par l’opposition.

La Constitution sud-coréenne stipule que le président reste le chef du gouvernement et des forces armées à moins qu’il ne soit incapable d’assumer ses fonctions (s’il tombe dans le coma par exemple), qu’il démissionne ou qu’il soit destitué. Dans ces cas, son autorité est transférée au Premier ministre jusqu’à la tenue de nouvelles élections.

Déclarer que Yoon Suk Yeol peut rester à son poste, tout en cédant ses pouvoirs au Premier ministre et au PPP, est « une violation flagrante de la Constitution, sans aucune base légale », a critiqué Park Chan-dae.

La situation s’apparente à un “coup d’État silencieux”, a déclaré à l’AFP Kim Hae-won, professeur de droit constitutionnel à la Faculté nationale de droit de Busan.

M. Yoon est visé par une enquête policière pour « rébellion ».

Les autorités ont déjà arrêté l’ancien ministre de la Défense en exercice lors des troubles de mardi à mercredi, perquisitionné son bureau, placé plusieurs responsables sous interdiction de quitter le territoire et convoqué lundi le commandant de l’éphémère loi martiale pour l’interroger. .

Le président Yoon lui-même pourrait être convoqué, a indiqué lundi la police, ajoutant qu’elle “envisageait” de lui interdire de quitter le pays, sur fond d’accélération des enquêtes.

La police mènera ses enquêtes “conformément à la loi et aux règles, sans aucune exception”, a assuré Woo Jong-soo, chef des enquêtes de la police nationale.

Lundi, le ministère de la Défense a néanmoins affirmé que Yoon Suk Yeol restait à la tête de l’appareil sécuritaire du pays, soulignant la complexité de la situation politique.

“Légalement, (le contrôle des forces armées) est actuellement entre les mains du commandant en chef (Yoon)”, a déclaré Jeon Ha-kyou, porte-parole du ministère.

Le leader impopulaire Yoon, 63 ans, s’est excusé samedi pour avoir déclaré la loi martiale, mais n’a pas démissionné. La cote de popularité du président a atteint un minimum de 11 pour cent, selon un nouveau sondage Gallup publié lundi par les médias locaux.

 
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