Metz est le paradis des télétravailleurs salariés à Paris. C’est la leçon d’une liste proposée en Une par le journal Le Parisien /Aujourd’hui en France dans son édition dominicale du 1er décembre. La ville lorraine arrive en tête d’un top 20 établi par le quotidien français. Elle obtient une note globale de 12,15 sur 20 basée, expliquent nos confrères, « sur la comparaison d’une quarantaine de critères entre villes de plus de 15 000 habitants hors Île-de-France accessibles en train depuis Paris ».
A ce petit jeu, Metz devance Compiègne (dans l’Oise, au nord de Paris) et Orléans (dans le Loiret, au sud de Paris), toutes deux créditées d’un score de 12,09. Aucune autre ville proche du Luxembourg ne figure dans le groupe de tête révélé par les médias.
Le TGV, principal atout de Metz
Au total, 306 villes ont été scrutées par les journalistes du parisien sur la base de critères «mesurant la qualité de vie sur la commune, son dynamisme démographique, son environnement, les moyens de déplacement des habitants (avec un malus pour la voiture), le pouvoir d’achat immobilier grâce notamment aux données de MeilleursAgents (site d’annonces immobilières, ndlr), sa météo, ses chiffres de sécurité, et évidemment le - de trajet en train le plus court pour relier la capitale (sans tenir compte de la fréquence des trains ni de leur régularité)”.
Sur ce dernier point, Metz se démarque grâce à la liaison ferroviaire à grande vitesse avec la Gare de l’Est à Paris. A noter que le trajet en train le plus rapide pour rejoindre les deux villes est de 1h20 (1h45 en moyenne). Des statistiques renforcées par une large amplitude horaire et une fréquence élevée. Idéal pour travailleurs potentiels pour un aller-retour en journée.
« Metz-Paris peut faire le même - de trajet que traverser l’Île-de-France d’est en ouest par exemple », observe François Grosdidier, le maire de la commune de Moselle, dans l’article.
« Une ville à taille humaine dans laquelle on a tout »
Les zones frontalières, dont celle du Luxembourg, sont présentées comme des atouts pour Metz. De même, la pression immobilière y est nettement moins forte qu’à Paris : moins de 2 300 euros le mètre carré, selon les déclarations du journal MeilleursAgents. Même si, constate un témoin cité par le correspondant messin du journal parisien, la flambée des prix autour de la préfecture est une réalité.
Contacté par le journal francilien pour commenter cette liste, François Grosdidier n’a pas manqué de souligner la distinction honorifique sur ses réseaux sociaux personnels, invitant ses concitoyens à en être fiers. « Metz a beau avoir 120 000 habitants, c’est une ville à taille humaine dans laquelle on a tout », souligne-t-il dans les colonnes du quotidien.
Le contenu intégré de X souhaite lire ou écrire des cookies. Vous n’avez pas donné la permission pour cela.
Changez vos préférences
Pour appuyer son propos, Le Parisien donne la parole à certains Metzois. Comme Benjamin, qui a signé en 2022 un CDI pour une start-up parisienne qui lui permet de travailler « full remote », 100 % à distance. « Avant, je travaillais au Luxembourg, avec un rythme de vie infernal : quatre heures de déplacement par jour, et un télétravail limité à une trentaine de jours par an. […] La ville de Metz est bien placée pour les voyages européens (la proximité du Findel est également évoquée, NDLR). Et dans le TGV le matin, on voit les navetteurs, qui font l’aller et le retour vers Paris. Je les comprends, car nous avons une très bonne qualité de vie ici.
