les travailleuses du sexe protégées par un contrat de travail, une première mondiale

les travailleuses du sexe protégées par un contrat de travail, une première mondiale
les travailleuses du sexe protégées par un contrat de travail, une première mondiale

Un métier comme un autre. A partir de ce dimanche 1er décembre, l’activité prostitutionnelle pourra être réglementée en Belgique par un véritable contrat de travail, une première mondiale.

En 2022, le pays s’était déjà illustré en dépénalisant la prostitution, permettant aux femmes et hommes qui la pratiquent de bénéficier d’un statut indépendant.

La loi votée en mai dernier, et qui entre en vigueur ce dimanche, va plus loin. Elle offre aux travailleuses du sexe les mêmes droits et protections qu’aux autres salariés : accès à l’assurance maladie, droits chômage, cotisations retraite, congés payés, congé maternité, etc.

Le texte réglemente également la durée du temps de travail, la rémunération et les règles de sécurité. Par exemple, les travailleuses du sexe peuvent refuser un client, choisir leurs pratiques sexuelles et mettre fin à un acte à tout moment.

L’employeur, qui doit bénéficier d’un agrément, doit également respecter un certain nombre de règles : installation d’un bouton d’urgence, mise à disposition d’articles d’hygiène, de linge propre, de préservatifs, etc.

«Auparavant, quiconque engageait quelqu’un pour se prostituer était un proxénète au sens de la loi. Mais la loi n’a pas été appliquée. Cela signifiait que c’était une porte ouverte à l’exploitation. Désormais, il sera légalement possible d’embaucher une personne en respectant des normes minimales”, explique Daan Bauwens, directeur du Syndicat des travailleuses du sexe (UTSOPI), à RTL Info.

Les proxénètes qui embauchent des prostituées en dehors de ce cadre légal seront poursuivis. La prostitution pour son propre compte reste autorisée.

Article original publié sur BFMTV.com

 
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