il passe au-dessus de la Jamaïque, rétrogradant très lentement vers la catégorie 4/5 – .

il passe au-dessus de la Jamaïque, rétrogradant très lentement vers la catégorie 4/5 – .
il passe au-dessus de la Jamaïque, rétrogradant très lentement vers la catégorie 4/5 – .

Beryl, qui se déplace entre 30 et 40 km/h vers l’ouest, était localisé ce mercredi matin (heure de Paris) au large de la Jamaïque après une nuit très difficile en raison des tempêtes, des vents violents et surtout de la houle de tempête qui a submergé des zones côtières, dont le Venezuela situé au sud du système. C’est le premier ouragan à atteindre le stade 5/5 aussi tôt dans la saison des ouragans, un record. La Martinique et la Guadeloupe avaient subi lundi une forte houle cyclonique (vagues de 4 à 5 m) inondant les zones portuaires tel un “tsunami”, et un vent qui a atteint 100 km/h sur le sud de l’île.

La Jamaïque frappée ce matin

Dans les prochaines heures, Beryl poursuit sa trajectoire plein ouest, et va commencer à faiblir lentement. Il reste un ouragan majeur de catégorie 4/5, qui devrait atteindre la catégorie 3/5 d’ici jeudi matin en se dirigeant vers la pointe mexicaine du Yucatan. L’ouragan est passé mardi entre les îles de Grenade et Sainte-Lucie. Il a donc frappé de plein fouet la Jamaïque la nuit dernière après avoir touché l’île de Grenade ainsi que Saint-Vincent-et-les Grenadines avec des vents dépassant les 200 km/h.

Comment expliquer l’intensification soudaine de cet ouragan ?

Le développement explosif de Beryl peut s’expliquer par plusieurs paramètres, dont des eaux anormalement chaudes pour la saison dans la mer des Caraïbes (+2 à +3°C au-dessus de la normale). Cependant, la température de l’eau joue un rôle crucial dans le développement des ouragans.

En effet, pour qu’un ouragan se développe, il faut que la température de l’eau en surface dépasse 26,5°C à une profondeur d’au moins 60 mètres. Ces conditions favorisent l’évaporation. En s’élevant, cet air se refroidit, provoquant la condensation de vapeur d’eau qui libère de l’énergie sous forme de chaleur. À son tour, cette chaleur renforce la montée de l’air, provoquant des vents violents et de fortes pluies. Ce cercle vicieux permet à l’ouragan de se former et de gagner en puissance. Plus l’eau est chaude et profonde, plus l’ouragan a de carburant pour l’alimenter. Il faut savoir que ces températures de mer élevées se produisent depuis plusieurs mois avec de nombreux records déjà battus.

L’autre paramètre qui a favorisé le développement de Beryl est le phénomène climatique La Niñace qui provoque des conditions météorologiques plus favorables à l’apparition de cyclones dans cette partie du globe.

Beryl est le deuxième ouragan de catégorie 5 à toucher terre en juillet, après l’ouragan Emily en 2005. Emily a généré des vents de 260 km/h, tué 17 personnes et causé des dégâts estimés à plus d’un milliard de dollars.



Ouragan Beryl : températures anormalement chaudes dans le golfe du Mexique. © gmatricon

 
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