De nouveaux ordres d’évacuation dans le sud de la bande de Gaza affectent 250 000 personnes, selon l’ONU – .

Les habitants au milieu des ruines de la ville de Khan Younis, dans le sud du pays, fuient après de nouveaux ordres d’évacuation de l’armée israélienne. MOHAMMED SALEM / REUTERS

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La guerre entre Israël et le Hamas a fait 37.925 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon un nouveau bilan publié mardi 2 juillet par le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien. Côté israélien, environ 1.170 personnes sont mortes – également en majorité des civils – lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, selon un comptage de l’Agence France-Presse (AFP) basé sur des sources officielles israéliennes. Selon l’armée israélienne, 674 soldats israéliens ont également été tués depuis.

250 000 Palestiniens appelés à évacuer le sud de Gaza

L’armée israélienne a continué mardi à bombarder l’enclave palestinienne, dévastée par près de neuf mois de guerre, notamment le sud du territoire, où elle a émis de nouveaux ordres d’évacuation. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) estime « environ 250 000 personnes » sont concernés par ces ordres. L’armée israélienne affirme également poursuivre ses opérations à Chadjaya (nord) et dans le centre de Gaza.

Des images de l’AFP montrent des familles déplacées au milieu des ruines de la ville méridionale de Khan Younis, fuyant une nouvelle fois à pied ou entassées dans des caravanes.

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Selon les Nations Unies, 1,9 million de personnes sont aujourd’hui déplacées dans la bande de Gaza. En outre, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de personnes dans des conditions désastreuses. “catastrophique”.

Après avoir lancé une offensive terrestre le 27 octobre dans le nord de Gaza, l’armée israélienne s’est progressivement déplacée vers le sud, où elle a lancé le 7 mai une opération terrestre à Rafah, alors présentée comme l’étape finale de la guerre. Mais ces dernières semaines, les combats se sont à nouveau intensifiés dans plusieurs zones que l’armée avait dit contrôler, notamment dans le nord du territoire.

Au Liban, un civil tué dans une frappe israélienne

Un média officiel et un responsable local au Liban ont rapporté mardi la mort d’un civil dans une frappe israélienne sur un village frontalier du sud du pays. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Hezbollah libanais, qui soutient le mouvement islamiste palestinien, échange régulièrement des tirs à la frontière avec l’armée israélienne.

Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des roquettes vers le nord d’Israël « En représailles à la mort d’un civil »L’armée israélienne a déclaré avoir intercepté « dix projectiles » parmi « une quinzaine de projectiles lancés depuis le Liban »ajoutant que l’attaque n’a fait aucun blessé.

Près de neuf mois de violences ont fait au moins 493 morts au Liban, en majorité des combattants du Hezbollah et 95 civils, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.

Les craintes d’une escalade de la violence vers une guerre totale au Liban se sont accrues en juin, mais les combats ont relativement diminué en intensité au cours de la semaine dernière.

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Benjamin Netanyahu ne veut pas céder au « défaitisme »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi qu’il ne souhaitait pas « succomber aux sirènes du défaitisme ». « La guerre prendra fin quand Israël aura atteint tous ses objectifs, y compris la destruction du Hamas et la libération de tous les otages. »Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 116 sont toujours détenues à Gaza, dont 42 sont mortes, selon l’armée.

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Réagissant à des déclarations anonymes reprises selon lui dans le New York Timesaffirmant qu’Israël serait prêt à mettre fin à la guerre sans avoir atteint ses objectifs, M. Netanyahu a assuré que cela “ça n’arrivera pas”. Lundi, il a assuré que « la fin de la phase d’élimination de l’armée terroriste du Hamas » s’approchait.

Des dizaines de prisonniers palestiniens libérés

Lundi, des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l’hôpital Al-Shifa, Muhammad Abu Salmiya, ont été libérés par l’État hébreu et transférés dans des centres médicaux de la bande de Gaza. M. Salmiya a déclaré avoir été soumis à des « à de graves tortures » durant ses sept mois de détention. « Les prisonniers sont soumis à toutes sortes de tortures »il a accusé. « De nombreux prisonniers sont morts. »

La libération de Muhammad Abu Salmiya a provoqué la colère de nombreux politiciens israéliens. Cela s’est produit sans que le« niveau politique »a dénoncé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui l’a décrit comme « grave erreur » : « La place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et détenus, est en prison. »

Le Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, a invoqué un moyen « libérer des places » dans les prisons. Le Shin Beth étant « opposé à la libération des terroristes (…) Le Hamas impliqué dans des combats et des attaques contre des civils israéliens (…), Il a été décidé de libérer plusieurs détenus de Gaza qui représentent un danger moindre..

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Le Monde avec l’AFP

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