La CEDEAO n’a pas renoncé à la réactivation de sa Force – .

La CEDEAO n’a pas renoncé à la réactivation de sa Force – .
La CEDEAO n’a pas renoncé à la réactivation de sa Force – .

Abuja (© 2024 Afriquinfos)- Comment explorer les options de financement pour activer une force régionale de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme et rétablir l’ordre constitutionnel ? C’est la question à laquelle ont répondu les ministres de la Défense et des Finances de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, lors d’une réunion tenue le 27 juin 2024.

La réunion a marqué une étape importante vers le renforcement de la stabilité et de la résilience régionales, a indiqué la CEDEAO. Soulignant la détérioration de la situation sécuritaire dans la région, notamment au Sahel, et la nécessité d’efforts collectifs pour lutter contre le terrorisme, Omar Alieu Touray, (Président de la Commission de la CEDEAO), a souligné, lors de la réunion, l’urgence de mobiliser des ressources internes pour soutenir la Force régionale de lutte contre le terrorisme, conformément aux directives de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO.

Le diplomate Touray a également appelé à une approche progressive, commençant par l’opérationnalisation d’une brigade de 1 500 hommes et la création d’un poste de commandement de la force de la CEDEAO. Le ministre nigérian de la Défense et président de la réunion, Muhammad Badaru Musa, a souligné dans son discours d’ouverture l’importance de l’unité et de la coopération pour relever les défis de sécurité régionale. Il a déclaré : « Notre tâche aujourd’hui est de mobiliser les ressources nécessaires au financement de notre plan d’action régional contre le terrorisme. Travaillons ensemble avec détermination et unité de vues pour atteindre notre objectif commun : une région de la CEDEAO plus sûre.« .

La session a été entre autres l’occasion pour le Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO de présenter les conclusions de sa réunion de mars 2023 à Bissau recommandant une brigade de 5 000 hommes à déployer par étapes. Ils ont mis l’accent sur la coordination des initiatives opérationnelles et la mobilisation urgente des capacités. Les participants ont en outre adopté le rapport avec des amendements, pour affiner la proposition dans un délai d’un mois, et en accélérant la mobilisation des ressources.

Afriquinfos

 
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