Passif-agressif, ouvertement violent, subtilement manipulateur… Si les profils de mauvais patrons sont multiples, il existe quelques clés universelles pour s’affranchir de leur influence. Conseils d’Adeline Pérez, auteure d’un guide de survie sain et humoristique.
« Avec 16 chefs en 14 ans de carrière, j’ai eu le temps de mesurer l’impact d’un mauvais manager ! sourit Adeline Pérez. “Certains m’ont presque détruit, d’autres m’ont permis de m’épanouir d’une manière que je n’aurais pas pu imaginer.” Voilà qui résume l’étendue du pouvoir d’un supérieur hiérarchique, d’un extrême à l’autre. S’il peut être un mentor qui vous fait progresser et offre l’espace nécessaire pour grandir, un manager peut aussi, à l’inverse, étouffer les initiatives, manquer de tact dans sa communication, miner peu à peu la confiance en soi…
Adeline Pérez, salariée de longue date dans le marketing du luxe puis du sport, devient créatrice de contenus et auteur de Gestionnaires de substances toxiques : mode d’emploi (1), en sait quelque chose. Titulaire autoproclamée d’un « MBA en management toxique, spécialisation « victime du service » », elle a eu droit, au fil de sa carrière, à son lot de petites phrases meurtrières. « « Je suis déçu de toi », « le niveau n’est pas là », « tu as vraiment besoin…
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