La chef de file de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, fera l’objet d’une enquête pour avoir exprimé son soutien à un projet de loi américain visant le Venezuela, a annoncé le parquet, vendredi 22 novembre, dans un communiqué.
“Le ministère public a décidé d’ouvrir une enquête” sur Maria Corina Machado « le mettre en accusation en raison de son soutien » qui ferait partie du projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis sanctionnant le gouvernement du président Nicolas Maduro. “Les déclarations” par Mmoi Machado à l’affiche « constituant (…) une trahison envers la patrie » et « une conspiration avec des pays étrangers »précise le texte.
Les représentants américains ont adopté lundi le projet de loi « Bolivar », qui doit encore recevoir l’aval du Sénat et la signature du président pour entrer en vigueur. Le texte interdit aux États-Unis de signer des contrats avec des personnes faisant des affaires «avec le gouvernement illégitime de Nicolas Maduro» ou tout autre « non reconnu comme légitime par les États-Unis ».
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Caracas a qualifié ce texte de« attaque criminelle »estimant que la loi violait la Charte des Nations Unies, et ajoute à plus de « 93 mesures coercitives unilatérales et extraterritoriales » imposée à Caracas, ce qui nuance ainsi les sanctions américaines.
Pression maximale lors du premier mandat de Donald Trump
Dans un message publié sur la plateforme X, Mmoi Machado avait exprimé sa gratitude aux membres du Congrès des États-Unis pour avoir adopté le projet de loi, qu’elle a qualifié de « étape cruciale pour demander des comptes au régime de Maduro ».
« Nous sommes impatients de poursuivre la lutte pour la liberté au Venezuela, en travaillant ensemble pour réaliser une transition rapide vers la démocratie et un avenir radieux pour la région »elle a également écrit.
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Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump a imposé une politique de pression maximale contre le Venezuela de Nicolas Maduro, durcissant les sanctions financières et instaurant un embargo pétrolier.
Clandestinité
M. Maduro a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle de juillet par le Conseil national électoral – considéré comme aux ordres du pouvoir – qui n’a toutefois pas publié le décompte exact des bureaux de vote, invoquant un piratage informatique, jugé non crédible par beaucoup. observateurs.
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L’opposition, qui dénonce des fraudes, a produit des rapports sur plus de 80 % des bureaux de vote et assure que son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, a gagné avec plus de 67 % des voix. Ces procès-verbaux ont été accusés de « faux » par le pouvoir.
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Le prochain mandat présidentiel du Venezuela débutera le 10 janvier. M. Gonzalez Urrutia, qui s’était présenté au pied levé pour remplacer M.moi Machado, déclaré inéligible, a trouvé refuge en Espagne en septembre alors que Mmoi Machado, qui apparaît régulièrement sur les réseaux sociaux ou dans les médias, vit caché au Venezuela depuis les élections.
Les États-Unis n’ont pas reconnu la victoire de M. Maduro, mais ont reconnu cette semaine M. Gonzalez Urrutia comme président élu.