Les mandats d’arrêt ont été classés « secrets », afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a indiqué le tribunal.
Mais « la chambre considère qu’il est dans l’intérêt des victimes et de leurs familles qu’elles soient informées de l’existence des mandats d’arrêt », a-t-elle expliqué.
Benjamin Netanyahu brièvement interrompu par les proches des victimes lors de son discours du 7 octobre
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai au tribunal d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité soupçonnés à Gaza.
M. Khan a également demandé des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Selon Israël, Deif a été tué lors d’une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.
Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44 056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an.
Au moins 71 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que 104 268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. .
Les Pays-Bas vont exécuter un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu
Les Pays-Bas exécuteront les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Diab Ibrahim al Masri (Deif), qui Israël le croit mort, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères Caspar Veldkamp devant la Deuxième Chambre.
« Les Pays-Bas coopèrent pleinement avec la Cour pénale internationale », a déclaré le ministre. Les autorités néerlandaises ne peuvent arrêter des suspects que s’ils se trouvent sur le sol néerlandais et s’il existe un mandat d’arrêt à leur encontre.