L’errance en Europe de l’ancien milicien centrafricain Maxime Mokom depuis sa libération de la CPI

L’errance en Europe de l’ancien milicien centrafricain Maxime Mokom depuis sa libération de la CPI
L’errance en Europe de l’ancien milicien centrafricain Maxime Mokom depuis sa libération de la CPI

C’est un casse-tête récurrent de la justice internationale que l’affaire Mokom n’aura pas résolu. Arrêté en 2022 au Tchad, Maxime Mokom a passé 19 mois dans les prisons de la Cour pénale internationale (CPI). Jusqu’en octobre dernier, lorsque, par un coup de théâtre, le procureur de la CPI a décidé de retirer les charges retenues contre lui. Le détenu est certes libre, mais il est aussi sans papiers, sans argent, et à des milliers de kilomètres de chez lui.

Ses avocats ont donc ouvert il y a quelques jours une page internet, lançant un appel aux dons. Ils ont également demandé à la Cour des réparations d’environ trois millions d’euros pour ses mois de détention loin de son épouse et de ses six enfants.

Les affaires Blé Goudé et Gbagbo
Dans son exil en Europe du Nord, dont il souhaite garder confidentielle pour des raisons de sécurité, Maxime Mokom, joint par téléphone, dit manquer de tout et reproche à la CPI de l’avoir laissé sans moyens. La Cour ne peut délivrer un simple billet de retour à l’ex-détenu. Il craint de retourner en République centrafricaine où il a été condamné par contumace à la prison à vie, un mois seulement avant sa libération.

L’affaire n’est donc pas simple. Comme avant lui celui de Charles Blé Goudé qui a dû résider quelque temps à La Haye avant d’obtenir le feu vert pour rentrer en Côte d’Ivoire, ou l’ex-président Laurent Gbagbo qui avait passé quelque temps à Bruxelles avant de rejoindre Abidjan.

 
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