Les violences verbales de Trump le « disqualifient » pour la Maison Blanche, dit Harris

Les violences verbales de Trump le « disqualifient » pour la Maison Blanche, dit Harris
Les violences verbales de Trump le « disqualifient » pour la Maison Blanche, dit Harris

Donald Trump s’est attiré vendredi les foudres de sa rivale Kamala Harris pour avoir menacé l’un de ses partisans, une nouvelle escalade verbale dans la campagne présidentielle américaine la plus agressive de l’histoire récente du pays.

• Lisez également : Cap vers l’ouest pour Harris et Trump

• Lisez également : C’est ainsi que Kamala Harris s’est fait un nom en politique

• Lisez également : Le niveau élevé de vote anticipé aux États-Unis nourrit tous les espoirs

L’ancien président républicain et le vice-président démocrate se disputent les électeurs indécis dans les États clés du nord industriel, le Wisconsin et le Michigan, dans une course serrée à l’issue totalement imprévisible.

Alors que plus de 68 millions d’Américains ont déjà déposé leur bulletin de vote par anticipation, les polémiques se succèdent dans un climat d’extrême tension, à l’approche du 5 novembre, et avec des craintes de violences après le scrutin.

M. Trump, avec sa rhétorique de plus en plus autoritaire, a déclenché une nouvelle polémique : il a suggéré que la fille de l’ancien vice-président républicain Dick Cheney (2001-2009), Liz Cheney – elle et son père soutiennent Kamala Harris – soit placée devant un peloton d’exécution, « face à neuf fusils qui lui tiraient dessus ».

Donald Trump avait qualifié jeudi soir cet ancien parlementaire républicain de « belliciste radical » et, lors d’un meeting vendredi dans le Michigan, il a jugé que cette femme qui l’accuse de vouloir être un « tyran » n’avait « pas le courage ». le courage de se battre.

Kamala Harris a immédiatement jugé que cette violence verbale de sa rivale le « disqualifiait » d’un retour à la Maison Blanche.

Sans relâche

Le vice-président de 60 ans et l’ancien président de 78 ans sillonnent inlassablement les sept États clés.

Dans ces « swing states », des dizaines de milliers d’électeurs détiennent les clés d’une élection extraordinaire marquée par l’émergence en juillet de Mme Harris, après le retrait du président Joe Biden âgé de 81 ans, et par deux tentatives d’assassinat contre Donald Trump.

Afin de séduire l’électorat ouvrier noir américain du Michigan, M. Trump a affirmé sans preuve devant les travailleurs de l’automobile lors d’une réunion à Warren que « les emplois afro-américains étaient au plus bas (et) qu’ils allaient tous aux migrants ». .»

Getty Images via AFP

Il s’était auparavant arrêté à Dearborn, berceau du géant automobile Ford et plus grande municipalité à majorité d’origine arabe.

Objectif : courtiser cet électorat arabo-musulman dont une partie se détourne des démocrates en raison du soutien de l’administration Biden-Harris à la guerre menée par Israël à Gaza et au Liban.

Donald Trump “comprend plus que jamais (…) notre valeur dans la conquête d’États cruciaux comme le Michigan, l’Arizona ou la Pennsylvanie”, a déclaré à l’AFP Bishara Bahbah, président de l’Association arabo-américaine. Les Américains pour Trump.

Un rôle pour Kennedy

L’ancien président, accompagné de l’ancien candidat indépendant à la présidentielle Robert F. Kennedy Jr, en a profité pour annoncer que cet héritier de la plus célèbre dynastie politique américaine occuperait un « rôle important » dans le domaine de la Santé. il a gagné les élections.

RFK Jr, neveu de John F. Kennedy, est un sceptique en matière de vaccins connu pour propager des théories du complot.

Mme Harris enchaîne les meetings dans le Wisconsin et doit recevoir le soutien du célèbre rappeur Cardi B vendredi soir à Milwaukee, après avoir obtenu celui de Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez ou encore la superstar du basket LeBron James.

Le démocrate cherche également à séduire un électorat latino-américain de plus en plus nombreux et de plus en plus attiré par M. Trump. Mme Harris doit également convaincre davantage de jeunes hommes noirs qui pourraient se laisser tenter par l’homme d’affaires milliardaire new-yorkais.

Cet État du Wisconsin, surplombant le lac Michigan, a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d’un point de pourcentage à chaque fois.

Alors que l’élection de mardi pourrait être encore plus serrée, avec un retard de plusieurs heures, voire jours, avant un résultat national, l’entourage du Républicain a commencé à alimenter l’idée que des irrégularités étaient commises dans les opérations de vote.

“Si nous parvenons à maintenir la triche à un niveau bas, nous obtiendrons une immense victoire”, a déclaré jeudi soir Donald Trump.

Et les autorités de Géorgie, un État clé du sud, ont mis en garde vendredi contre une fausse vidéo montrant un immigrant haïtien affirmant avoir pu voter à plusieurs reprises. Ce clip viral de 20 secondes proviendrait d’une campagne de désinformation russe, selon la police fédérale et les services de renseignement américains.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Liban annonce 52 morts après les frappes israéliennes dans l’est du pays
NEXT Les meurtres de journalistes restent pour la plupart impunis, selon l’UNESCO