Avec l’approbation de la loi d’amnistie ce jeudi au Parlement espagnol, Carles Puigdemont n’a jamais été aussi proche de rentrer au pays, près de sept ans après sa fuite. Mais après le processus parlementaire vient le temps de la justice et le pardon ne semble pas encore assuré.
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Publié le 30/05/2024 à 18h04
Temps de lecture : 2 minutes
Correspondant à Barcelone
AAujourd’hui est un jour de victoire pour l’indépendance. » Ce jeudi, cette affirmation a été partagée à la fois par le secrétaire général du parti indépendantiste Junts, Jordi Turull, et par le leader de l’opposition de droite Partido Popular (PP), Alberto Núñez Feijóo. L’un, tout sourire, jubilatoire ; l’autre, en colère, grommelant. Avec 177 voix pour et 172 contre, l’amnistie en faveur des Catalans impliqués dans le processus d’indépendance a été définitivement votée par les députés espagnols.
Après des mois de négociations et de rebondissements, cette loi – négociée et rédigée entre les équipes juridiques du Parti socialiste et des Junts – vient d’achever son processus politique. L’heure est désormais à son application par les juges et à de nouvelles complications possibles, notamment pour les dirigeants catalans les plus importants, comme l’ancien président catalan Carles Puigdemont, exilé depuis la tentative de sécession de 2017 pour éviter son emprisonnement.
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