Le Premier ministre espagnol discute de la décision de reconnaître la Palestine avec son homologue libanais

Le Premier ministre espagnol discute de la décision de reconnaître la Palestine avec son homologue libanais
Le Premier ministre espagnol discute de la décision de reconnaître la Palestine avec son homologue libanais

AA / Genève / Beyza Binnur Donmez

Le Premier ministre espagnol a déclaré jeudi avoir discuté avec son homologue libanais de la décision de Madrid de reconnaître la Palestine comme Etat.

“Je viens d’avoir une réunion avec le Premier ministre du Liban, Najib Mikati, avec qui j’ai discuté de l’annonce de la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne le 28 mai”, a écrit Pedro Sanchez sur X.

Et d’ajouter : « Nous souhaitons que cette reconnaissance contribue à construire un avenir de paix, de stabilité et de prospérité dans tous les pays de la région ».

Sanchez a réitéré l’engagement de l’Espagne envers la sécurité et la stabilité du Liban et a souligné le travail réalisé par la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

L’Espagne, ainsi que la Norvège et l’Irlande, ont annoncé mercredi qu’elles reconnaîtraient la Palestine comme État à partir du 28 mai.

Ces annonces interviennent alors qu’Israël poursuit son offensive meurtrière contre la bande de Gaza, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu immédiat.

La Palestine est déjà reconnue par huit pays européens : la Bulgarie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, la Suède et l’administration chypriote grecque.

Plus de 35 700 Palestiniens ont été tués à Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants, et près de 80 000 autres ont été blessés depuis octobre à la suite d’une attaque du Hamas.

Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes pans de la bande de Gaza sont en ruines, victimes d’un blocus paralysant qui les prive de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour « crime de génocide ». La Cour a ordonné à Tel-Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d’actes de nature génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire à la population civile de la bande de Gaza.

*Traduit de l’anglais par Mourad Belhaj

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