La Belgique reste le premier exportateur mondial de vaccins, avec 22 milliards d’euros en 2023

La Belgique reste le premier exportateur mondial de vaccins, avec 22 milliards d’euros en 2023
La Belgique reste le premier exportateur mondial de vaccins, avec 22 milliards d’euros en 2023

Les exportations belges de vaccins ont généré 21,9 milliards d’euros en 2023, consolidant la place de la Belgique comme premier pays exportateur de vaccins au monde, selon la fédération sectorielle des entreprises belges des sciences de la vie et de biotechnologie « bio.be/essenscia ».

Grâce à son secteur biopharmaceutique, que la pandémie de coronavirus en 2020 avait mis en lumière, la Belgique a dépassé, en termes d’exportations de vaccins, les États-Unis, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie dans le top 5 des pays exportateurs, révèle une analyse comparative de la fédération. , sur la base des données de la Banque nationale de Belgique et de la base de données Comtrade des Nations Unies.

“De nombreux vaccins et médicaments vitaux ont été conçus, développés et produits en Belgique et sont aujourd’hui exportés depuis notre pays pour être administrés aux patients du monde entier”, s’est félicité le président de la fédération, Geoffrey Pot, cité par les médias belges.

Le Plat Pays dispose d’un “écosystème complet”, récemment renforcé par de nouveaux centres de recherche tels que VirusBank (KU Leuven), Vaccinopolis (UAntwerpen) et l’Institut européen Plotkin de vaccinologie (ULB et UAntwerpen), a-t-il noté.

Lire aussi : Un vaccin contre la fièvre aphteuse développé par Biopharma qualifié pour le projet FAO « AgResults FMD Challenge »

La fédération estime cependant que, dans ce secteur « très compétitif », le pays a besoin d’une stratégie « ambitieuse » et « intégrée » (du laboratoire au patient) « aux niveaux régional, national et européen ».

L’objectif, selon elle, est de stimuler l’innovation, d’attirer les investissements et d’accélérer la commercialisation des médicaments innovants, plaidant ainsi pour le maintien de la déduction pour innovation sous sa forme actuelle, l’exonération du paiement du précompte professionnel pour les chercheurs et un attractif mesures de soutien fiscal pour attirer les investissements étrangers.

Pour le secteur, il est également « essentiel » de développer des solutions de mobilité « intelligentes » et d’établir « un cadre réglementaire et fiscal stable visant à accroître la compétitivité et à réduire la charge administrative ».

« bio.be/essenscia » appelle également le prochain gouvernement fédéral à poursuivre la plateforme R&D Biopharma, un espace de concertation entre les services fédéraux, l’industrie et le monde académique.

Avec CARTE

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Qatar inaugure un « pont aérien » vers le Liban
NEXT un activiste fait irruption lors de la conférence de presse de Viktor Orban