Bruno Retailleau prône le dialogue avec le Maroc et la fermeté envers l’Algérie

Bruno Retailleau prône le dialogue avec le Maroc et la fermeté envers l’Algérie
Bruno Retailleau prône le dialogue avec le Maroc et la fermeté envers l’Algérie

Dans un entretien, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau (Les Républicains, LR), a salué les efforts déployés par le Maroc pour faciliter le retour des personnes soumises à « l’obligation de quitter le territoire français » (OQTF) et entend prôner le dialogue. avec lui. En revanche, il souhaite s’engager dans une lutte de pouvoir avec l’Algérie, qui ne fait pas suffisamment d’efforts de coopération en matière d’autorisations consulaires de retour.

« Le Maroc est un pays ami que je respecte énormément, j’ai déjà eu mon homologue le ministre de l’Intérieur (Abdelouafi Laftit), nous allons d’abord dialoguer », au sujet de « l’Obligation de quitter le territoire français » (OQTF) , a déclaré jeudi Bruno Retailleau (Les Républicains, LR) dans un entretien accordé à RTL. Depuis 2023, le Maroc ne ralentit plus l’efficacité des expulsions effectives vers la frontière une fois émises les obligations de quitter le territoire français (OQTF). Le royaume accepte de reprendre ses ressortissants.

Lire :Politique d’expulsion : le Maroc s’aligne sur la

Concernant l’Algérie, “un rapport de force doit être établi”, a insisté le ministre français. Et pour cause, Alger ne fait pas mieux que Rabat en matière d’autorisations consulaires de retour. « Pour les pays qui vont se montrer récalcitrants, il y a la politique des visas : on accorde à l’Algérie 200 000 visas pour 2 000 OQTF. C’est déséquilibré et je veux la réciprocité », a-t-il ajouté.

Lire : Les Maghrébins, premiers étrangers expulsés de France

Retailleau a annoncé qu’une nouvelle politique migratoire “va être déployée”. Il entend conditionner « la politique des visas à l’octroi de laissez-passer consulaires ». Alors que l’Algérie a obtenu 205 853 visas, elle “n’a repris que 2 191 de ses ressortissants”, a-t-il déploré. Et de poursuivre : « Certains pays, nous les subventionnons avec de l’aide au développement. Désormais cette aide sera conditionnelle », actuellement aussi « nous sommes en train de négocier à Bruxelles le mécanisme de préférence commerciale : jouer sur les tarifs douaniers pour les pays qui ne respectent pas leurs engagements pour l’OQTF. Je n’exclus rien. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une mauvaise alimentation coûte 8 000 milliards par an
NEXT La Première dame suédoise crée la polémique avec ses tenues de prêtre