Les États-Unis accusent la d’avoir utilisé un agent chimique

Les États-Unis accusent la d’avoir utilisé un agent chimique
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La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu ses taux d’intérêt inchangés mercredi. Elle note le récent « manque de progrès » sur le front de l’inflation, mais annonce qu’elle dégonflera plus lentement le volume des actifs de son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette à l’intérieur de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers, les cartes de crédit, les prêts automobiles, etc. à un niveau élevé, afin d’empêcher les prix de continuer à monter en flèche.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d’une conférence de presse qu’il faudrait probablement “plus de temps que prévu” avant de retrouver confiance dans la baisse de l’inflation. Comprenez que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s’est abstenu de toute prévision sur le moment où les taux commenceraient à baisser, entre crainte de voir les prix s’envoler à nouveau, et craintes, à l’inverse, que cela pèse trop lourdement sur l’activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé “peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse”, la politique monétaire étant, selon lui et ses collègues, “suffisamment restrictive” dans la durée.

À l’époque, cela faisait bondir Wall Street.

« Reporté, pas annulé »

Les marchés, qui espéraient que les taux commenceraient à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l’estimation du groupe CME.

“Le moment de la première baisse des taux dépendra d’une modération durable de l’inflation”, note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que « les baisses de taux sont reportées, pas annulées », souligne Krishna Guha, économiste chez Evercore, société de conseil en investissement.

Le Comité de politique monétaire (FOMC), dans son communiqué, a fait état de « l’absence de nouveaux progrès » ces derniers mois sur le front de l’inflation, pour la voir atteindre l’objectif de 2 %.

Cependant, la courbe des prix semblait être sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, il repart à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l’indice PCE privilégié par la Fed – celui qu’elle veut abaisser à 2% -, et à 3,5% selon l’indice CPI. .

Dégonfler le bilan plus lentement

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque le début d’un assouplissement de sa politique monétaire : elle a annoncé mercredi qu’elle réduirait plus lentement le volume des actifs de son bilan à partir de juin.

Il réduira ses actifs en obligations du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, alors qu’il réduit actuellement de 60 milliards de dollars chaque mois.

Le portefeuille de la Fed s’est développé pendant la pandémie, lorsqu’elle a acheté massivement des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l’inflation, elle a vendu des titres, réduisant son portefeuille de 1 500 milliards de dollars.

Le marché du travail américain reste également trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels du mois d’avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du secteur privé à elles seules ont créé 192 000 emplois en avril, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l’indice du coût de l’emploi a été bien plus élevé que prévu au premier trimestre, « ce qui laisse penser que la décélération des salaires s’est arrêtée, au moins temporairement », indique Krishna Guha.

Le rebond de l’inflation aux Etats-Unis contraste avec l’Europe, où le net ralentissement de l’inflation a conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux à partir de juin.

Jerome Powell a également rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l’élection présidentielle. Le vote, qui verra s’affronter le président démocrate Joe Biden et son prédécesseur républicain Donald Trump, aura lieu la veille d’une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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