Les écoliers au cœur d’une fièvre conservatrice

Les écoliers au cœur d’une fièvre conservatrice
Les écoliers au cœur d’une fièvre conservatrice

A Genève comme ailleurs, l’éducation sexuelle est contestée par une minorité bruyante qui trouve un soutien politique. Depuis plusieurs mois, un questionnaire circule déformant les textes sur lesquels reposent les cours dispensés à l’école. Les professionnels répondent

Publié le 4 octobre 2024 à 05h28.

Pour la première fois en vingt-cinq ans d’enseignement à Genève, Julien* a été interrogé par des parents sur l’éducation sexuelle dispensée à l’école primaire. C’était peu après la rentrée scolaire lors de la séance de présentation du programme scolaire. Aucune agressivité chez cette maman d’une fille en 8P (11 ou 12 ans), une française peu à l’aise à l’oral. Une seule question : on lui a montré un livret qui serait distribué à la fin de ces cours, dans lequel la masturbation féminine serait promue. « Elle semblait penser que si sa fille sait tout, elle fera tout », note Julien. Une autre mère, d’origine turque, est intervenue, arguant que la « matière » est enseignée à la maison ; ces cours sont donc inutiles.

« Ce questionnement est légitime, mais je reste un peu perplexe », admet Julien, précisant que le cours 8P « Histoire de ma vie : où vais-je ? est consacré à la sexualité, au harcèlement et à l’influence des pairs (cigarettes, etc.).

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