la condamnation d’un artiste franco-algérien doit être annulée, selon des experts de l’ONU

la condamnation d’un artiste franco-algérien doit être annulée, selon des experts de l’ONU
la condamnation d’un artiste franco-algérien doit être annulée, selon des experts de l’ONU

“Nous sommes profondément préoccupés par le maintien en détention de Mme Djamila Bentouis, sa condamnation en juillet dernier à deux ans de prison et à une amende de 100 000 dinars algériens (676 euros) pour sa participation au mouvement de contestation sociale du Hirak”, ont déclaré ces experts indépendants. dans un communiqué de presse.

Ils demandent à la cour d’appel algérienne d’annuler « la condamnation abusive prononcée » et « de l’exonérer de toutes les accusations qui pèsent sur elle et qui sont contraires au droit international ».

« Nous sommes indignés par la pratique du gouvernement consistant à museler un mouvement de protestation politique en arrêtant et en détenant arbitrairement les personnes qui osent s’exprimer et s’exprimer », ont noté les quatre experts mandatés par le Conseil des droits de l’homme. homme de l’ONU mais qui ne parle pas au nom de l’organisation.

« Nous sommes indignés par la pratique du gouvernement consistant à museler un mouvement de protestation politique »

— Experts de l’ONU

Le Hirak a débuté en février 2019 par des manifestations pacifiques contre une cinquième candidature du président Abdelaziz Bouteflika (destitué en avril 2019, décédé en septembre 2021), avant de s’étendre à des revendications de réformes politiques et de libertés accrues.

Mme Bentouis, mère de trois enfants, était venue de France faire ses adieux à sa mère mourante en Algérie et a été interrogée à son arrivée à l’aéroport d’Alger le 25 février 2024, puis de nouveau les jours suivants avant d’être placée en détention le 3 mars. , alors âgé de 60 ans, indiquait en avril la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.

Lire aussi : Algérie : le Hirak s’est éteint mais a suscité une prise de conscience durable

Sa détention, en lien avec une chanson qu’elle avait composée pendant le Hirak, avait également été signalée par le Comité national de défense des détenus (CNLD).

A travers ses poèmes et chants patriotiques, Mme Bentouis a participé au Hirak car ses textes ont été repris par les manifestants algériens et elle a enregistré certaines chansons sur ce mouvement, expliquent les experts de l’ONU, parmi lesquels Irène Khan, rapporteuse spéciale sur la liberté d’opinion. et l’expression.

“Les poursuites contre Mme Bentouis pour terrorisme au titre de l’article 87 bis et d’autres infractions liées à la sécurité nationale dans le code pénal pourraient porter atteinte à la liberté d’expression et d’association en Algérie de manière plus générale”, ont-ils prévenu.

“Nous espérons vivement que l’Algérie respectera ses obligations internationales en matière de droit à la liberté d’expression lors de la décision en appel de cette affaire devant le Conseil judiciaire d’Alger le 2 octobre”.

Par Le360 Afrique (avec AFP)

30/09/2024 à 15h00

 
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