Maladie « silencieuse », des types de cancer détectés très tôt peuvent être guéris en quelques jours de traitement dans certaines structures hospitalières de Gran Canaria. Le professeur Pédro Lara, chef du service d’oncologie de l’hôpital San Roque de Las Palmas, a fait la révélation lors de la visite de la mission sénégalaise, composée de journalistes et de médecins : « le cancer peut être guéri en 5 jours de traitement ». Quant aux types de cancers concernés, le Dr Lara cite le cancer du sein et le cancer de la prostate qui sont traités avec des machines de haute technologie, adaptées et qui traitent précisément la tumeur dans n’importe quelle partie du corps. . L’oncologue affirme que contrairement aux effets secondaires que l’on constate, avec cette haute technologie, la toxicité est moindre.
Concernant l’éligibilité des patients, le Professeur Lara souligne qu’ils sont répartis en trois (3) groupes : les patients en phase précoce (dont la maladie est diagnostiquée précocement), en phase intermédiaire et ceux en phase terminale. Le taux de guérison serait de 100 % pour tous les types de cancer sauf le cancer du poumon et du pancréas pour lesquels le taux de guérison varie entre 50 et 65 %.
À l’hôpital San Roque de Las Palmas, l’hyperthermie oncologique est également utilisée pour traiter le cancer. L’hyperthermie consiste à chauffer les tissus de la zone tumorale (cancéreuse) à 41 à 44°C. C’est un traitement souvent utilisé pour les patients à un stade avancé. En Afrique de l’Ouest, l’Etat mauritanien oriente souvent ses patients vers cette structure de santé pour le traitement du Cancer, Pr. Pierre Lara. Ce dernier révèle avoir souvent travaillé avec des professeurs de médecine sénégalais.
Causant près de 10 millions de décès en 2020, soit près d’un décès sur six, le cancer est l’une des principales causes de mortalité dans le monde.
Elle se développe le plus souvent à partir des cellules des bronches. Cancer « silencieux » comme le cancer du foie ou du pancréas, le cancer du poumon est généralement découvert tardivement. Plus d’un cancer du poumon sur deux est diagnostiqué alors que des métastases existent déjà. Il est donc difficile à traiter.
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