Poutine n’aurait pas ordonné la mort de l’opposant selon le Wall Street Journal

Poutine n’aurait pas ordonné la mort de l’opposant selon le Wall Street Journal
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Le président russe n’a probablement pas donné l’ordre de tuer l’opposant russe Alexeï Navalny, décédé en détention en février, selon une enquête du Wall Street Journal s’appuyant notamment sur des sources proches des agences de renseignement américaines.

Le président russe Vladimir n’a probablement pas ordonné l’assassinat de l’opposant politique Alexeï Navalny, rapporte ce samedi 27 avril le Wall Street Journal (WSJ), citant des sources proches des agences de renseignement américaines.

Le principal opposant du président russe, emprisonné dans la région arctique de Yamal-Nenets, est mort en détention en février, à l’âge de 47 ans. Ses partisans, traités d’extrémistes par les autorités russes, accusaient alors d’avoir ordonné son assassinat et ont déclaré qu’ils fourniraient des preuves pour étayer leurs allégations.

Le pouvoir russe nie toute implication

Le Kremlin a, de son côté, nié toute implication de l’Etat russe dans cette mort. Vladimir Poutine a jugé « triste » la disparition d’Alexeï Navalny le mois dernier et a souligné qu’il avait accepté le principe d’un échange impliquant l’opposant politique avant sa mort en détention.

Maria Pevtchikh, proche d’Alexeï Navalny, avait confirmé en février que l’opposant russe était sur le point d’être libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers, à condition qu’il ne revienne jamais en .

Le Wall Street Journal, citant des sources anonymes proches du dossier, a rapporté samedi que les services de renseignement américains avaient conclu que Vladimir Poutine n’avait probablement pas ordonné l’assassinat d’Alexeï Navalny.

Information confidentielle

Le journal précise que Washington n’a toutefois pas exonéré le président russe de toute responsabilité dans la mort d’Alexeï Navalny. Le WSJ note que les États-Unis considèrent qu’Alexeï Navalny a été la cible des autorités russes pendant des années, qu’il a été emprisonné sur la base d’accusations perçues par l’Occident comme politiques et qu’il a été empoisonné en 2020 avec un agent neurotoxique. Le Kremlin nie toute implication de l’Etat russe dans cet empoisonnement.

BFMTV n’a pas pu vérifier de manière indépendante les informations rapportées par le WSJ, qui citait des sources affirmant que cette conclusion était “largement acceptée au sein de la communauté du renseignement et partagée par plusieurs agences, dont la CIA (Central Intelligence Agency), le Bureau du directeur de l’information nationale”. Intelligence et la Division du renseignement du Département d’État.

Les conclusions américaines s’appuient sur plusieurs informations, dont certaines sont classifiées, et sur une analyse de données publiques, précise le journal.

 
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