Guerre en Ukraine. Infrastructures ferroviaires ciblées, hôpitaux évacués… le point dans la nuit

Guerre en Ukraine. Infrastructures ferroviaires ciblées, hôpitaux évacués… le point dans la nuit
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La a intensifié ses frappes sur le réseau ferroviaire ukrainien pour “paralyser” des fournitures militaires, notamment occidentales, en vue d’une nouvelle offensive, a déclaré vendredi 26 avril 2024 un haut responsable de la sécurité ukrainienne.

L’infrastructure ferroviaire est particulièrement vitale en Ukraine, tant pour le transport de passagers et le commerce que pour l’armée, car depuis le début de l’invasion russe en février 2022, tout le trafic aérien civil y est paralysé.

« Ce sont des mesures classiques avant une offensive » d’ampleur, attendue dans les semaines à venir, a déclaré sous couvert d’anonymat une Source haut placée du système de sécurité ukrainien interrogée par l’AFP au sujet de ces attaques.

Le but “c’est paralyser les livraisons, le transport de marchandises militaires”elle a ajouté.

Le réseau ferroviaire est régulièrement la cible des bombardements russes depuis deux ans. Les frappes ont notamment touché des gares comme celle de Kramatorsk, dans l’est, où des dizaines de personnes, principalement des civils tentant de fuir les combats, ont été tuées en avril 2022.

Ces dernières semaines, on a constaté une multiplication des attentats à la bombe visant les infrastructures ferroviaires.

Ces attaques contre les chemins de fer surviennent au moment où les États-Unis, après des mois de paralysie due à des rivalités politiques internes, ont repris leur aide militaire à l’Ukraine.

Hôpitaux évacués

La mairie de Kiev a annoncé l’évacuation de deux hôpitaux, dont un pédiatrique, dans la capitale ukrainienne, craignant que la Russie ne les frappe, car une vidéo circulant sur les médias en ligne affirme que des militaires se trouvaient dans ces établissements.

Que “annonce de facto d’une grève”a estimé la mairie, qui insiste sur le fait que ces centres hospitaliers ne sont pas des sites militaires.

Le fléau de l’espionnage pro-russe

Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a statué vendredi que les affaires “inacceptable” l’espionnage et les complots pro-russes révélés en Allemagne et au Royaume- n’empêcheront pas l’Alliance de soutenir l’Ukraine.

« De tels actes sont dangereux et inacceptables »a-t-il déclaré à Berlin lors d’une conférence de presse avec le chancelier Olaf Scholz. « Ils ne nous dissuaderont pas de soutenir l’Ukraine et nous coordonnons étroitement notre réponse à tout acte hostile contre les alliés de l’OTAN »a-t-il assuré.

Femmes russes battues par leurs maris revenant d’Ukraine

Sofia Roussova, une employée de cette organisation, a reçu l’an dernier une dizaine de signalements concernant des soldats revenant d’Ukraine devenus violents chez eux.

Selon plusieurs ONG, le traumatisme et la légitimation des violences causées par la guerre, associés au faible soutien psychologique des anciens combattants, conduisent à une épidémie de cas de violences domestiques.

« Les conséquences pourraient durer dix ans »prévient Sofia Roussova, soulignant que la réduction significative des dépenses sociales au profit du budget militaire ne fera qu’aggraver la situation.

D’autant que, note cet expert, les soldats revenant du front peuvent avoir un sentiment d’impunité et de supériorité, les dirigeants russes les présentant constamment comme “héros”.

Olga en est l’exemple. D’une voix lente et fatiguée, elle raconte les sévices que lui infligeait son ex-mari. Il avait juré, dit-elle, de la brûler à l’acide et de la décapiter.

À l’automne 2022, cet homme déjà violent part combattre volontairement en Ukraine. À son retour en Russie, sept mois plus tard, sa colère est décuplée et il bénéficie d’un nouveau statut protecteur : celui de héros de guerre.

“Il est devenu plus radical”soupire Olga. « Il dit qu’il est intouchable et que rien ne lui arrivera. »

L’AFP a pu s’entretenir avec plusieurs femmes russes qui, sous couvert d’anonymat et sans révéler le lieu où elles habitent, ont décrit les violences subies de la part de leurs conjoints revenant du front.

Ces témoignages sont rares, la peur de parler étant renforcée par la propagande glorifiant les soldats envoyés en Ukraine et la répression face à toute critique de l’armée.

Et le Kremlin, malgré l’augmentation du nombre de violences domestiques impliquant des anciens combattants, affirme ouvertement que le problème ne se situe pas à un seul niveau. “concernant”.

 
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