Quand les cuisiniers des dictateurs se mettent à table

Quand les cuisiniers des dictateurs se mettent à table
Quand les cuisiniers des dictateurs se mettent à table

Publié le 29 septembre 2024 à 12h00 / Modifié le 29 septembre 2024 à 12h01.

” Tant que vous n’avez pas goûté un rat rôti, vous ne savez rien de la vie. ” Dans les campagnes, les hommes se sont rabattus sur ce rongeur mais aussi sur les criquets, les sauterelles, les asticots, les lézards ou encore les serpents, les taupes, les oiseaux, autrefois décimés les derniers dauphins d’eau douce qui peuplaient les rivières venues d’Asie. C’est l’un des témoignages recueillis par l’auteur de Comment nourrir un dictateur (Editions Noir sur Blanc) lors de ses séjours au Cambodge, dans le sillage des survivants du régime de terreur des Khmers rouges.

La faim hantait toutes les pensées, raconte un survivant, la faim utilisée par les Khmers comme instrument politique. Une arme. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose ? Mais qu’ont mangé les décideurs eux-mêmes, les autocrates, les tyrans affamés ? Étaient-ils déchirés par le remords face à leur assiette, en proie au doute, parfois, à l’heure du petit-déjeuner ou du souper du soir ? Ils sont cinq à livrer ici des Mémoires posthumes par l’intermédiaire de ceux qui ont dû cuisiner pour eux.

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