A New York, Benjamin Netanyahu brandit la menace iranienne et douché les espoirs d’une trêve avec le Hezbollah

A New York, Benjamin Netanyahu brandit la menace iranienne et douché les espoirs d’une trêve avec le Hezbollah
A New York, Benjamin Netanyahu brandit la menace iranienne et douché les espoirs d’une trêve avec le Hezbollah

Un accueil froid souligné par l’intéressé qui a assuré s’être rendu à New York afin de «rétablir la vérité” Après “après avoir entendu les mensonges et les calomnies contre mon pays de la part de nombreux orateurs présents sur cette tribune. Après avoir affirmé que son pays «veut la paix, appelle à la paix, a déjà fait la paix et fera encore la paix», le dirigeant israélien a exposé la menace de «des ennemis sauvages qui souhaitent seulement […] détruire« l’État hébreu.

« L’objectif officiel actuel d’Israël est inaccessible, une chimère »

Aucun espoir de trêve au Liban

Tenant à bout de bras une carte intitulée « La Malédiction », il a désigné les différents membres de « l’Axe de la Résistance » iranienne, dont les pays d’adhésion étaient peints en noir à l’occasion. Face aux sièges vides de la délégation iranienne, M. Netanyahu a également prévenu que «il n’y a aucun endroit en Iran qu’Israël ne puisse atteindre“et j’ai promis de le faire”frapper“territoire ennemi en cas d’attaque contre son pays, appelant à un renforcement des sanctions contre la République islamique”qui ne doit jamais acquérir l’arme nucléaire« .

Un cessez-le-feu impossible entre Israël et le Hezbollah ? “On a l’impression que les réticences viennent plus de Tel-Aviv que des milices”

Quant au Liban, soumis à d’intenses frappes depuis plus d’une semaine, Israël poursuivra jusqu’à «tous« Les objectifs de la guerre sont atteints. Cette déclaration coupe une nouvelle fois les minces espoirs d’une trêve avec le Hezbollah libanais. Peu après ses déclarations, l’armée israélienne a annoncé avoir «a mené une frappe précise contre le siège de l’organisation terroriste» dans la banlieue de Beyrouth. Dans une série de messages postés sur et aux Etats-Unis.

Le chef du parti Likoud (droite) a également fustigé «antisémitisme» du procureur général de la Cour pénale internationale Karim Khan. Le 20 mai, ce dernier a lancé une demande de mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant. Ils sont tous les deux notamment soupçonnés de «extermination et/ou meurtre« en relation avec l’opération israélienne à Gaza. Parallèlement, trois autres procédures ont été engagées contre de hauts dirigeants du Hamas palestinien – Ismaïl Haniyeh, Mohammed Deif et Yahya Sinouar –, entre autres pour «l’extermination” et “la prise d’otages comme un crime de guerre.. Entre temps, les deux premiers ont été éliminés par l’Etat juif.

Toujours pas de mandat d’arrêt international

Il n’en reste pas moins que près de quatre mois plus tard, aucune déclaration en ce sens n’a encore été faite par La Haye. Le 9 septembre, M. Khan a demandé aux juges d’accélérer «avec la plus grande urgence« la délivrance de ces mandats. Ce retard pourrait notamment s’expliquer par «les démarches juridiques entreprises par certains États, dont le Royaume-Uni, pour dissuader la Cour de délivrer ces mandats», explique Pierre Klein, professeur de droit international à l’ULB. En effet, le précédent gouvernement britannique avait déposé une demande de clarification sur la compétence de La Haye à l’encontre des ressortissants israéliens, retardant ainsi la procédure.

Mandats d’arrêt contre les dirigeants d’Israël et du Hamas : « Il sera beaucoup plus difficile de prouver l’intention criminelle israélienne »

De son côté, l’État juif a déposé une objection officielle auprès du tribunal pénal la semaine dernière. Ce litige n’aurait cependant aucune valeur juridique selon l’expert car «Israël n’est pas un État partie au Statut de Rome de la Cour [qui a institué la CPI]il n’est pas en mesure d’avancer des arguments juridiques concernant les procédures menées» envers lui à La Haye. Si l’organisation internationale répond positivement à la demande du procureur, Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et Yahya Sinouar ne pourront plus se rendre dans les États parties au Statut de Rome sans risquer d’être arrêtés. Les États-Unis n’en sont pas membres : ils ont signé le document, mais ne l’ont pas ratifié.

 
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