Le Parlement adopte une loi autorisant les groupes opposés à l’avortement à accéder aux cliniques

Le Parlement adopte une loi autorisant les groupes opposés à l’avortement à accéder aux cliniques
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Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
il y a 2 heures,

Mise à jour il y a 55 minutes

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Les groupes « pro-vie » ont déjà accès à des cliniques de consultation dans plusieurs régions de droite et cette nouvelle mesure pourrait conduire à l’extension de cette pratique à l’échelle nationale.

Le Parlement italien a adopté une loi autorisant les militants anti-avortement à accéder à des cliniques de consultation, une mesure du gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni qui a suscité l’indignation des partis d’opposition. Cette disposition adoptée mardi soir par le Sénat permet aux régions de faire en sorte que les groupes « avoir une expérience qualifiée en accompagnement à la maternité » les femmes qui envisagent d’avorter peuvent avoir accès aux cliniques gérées par le système de santé publique.

Le gouvernement affirme que l’amendement répond à l’objectif initial de la loi de 1978 légalisant l’avortement, en vertu de laquelle les cliniques peuvent collaborer avec de tels militants pour soutenir la maternité et mieux informer les patientes. Groupes “anti-avortement” ont déjà accès à des cliniques de consultation dans plusieurs régions gouvernées par la droite et cette nouvelle mesure pourrait conduire à l’extension de cette pratique au niveau national.

Une « mère chrétienne »

Elly Schlein, la chef du Parti démocrate (PD) de centre-gauche, la principale force d’opposition, a qualifié cette disposition « Grave atteinte à la liberté des femmes ». Pour les députés du Mouvement Cinq Étoiles (M5S), l’Italie a « a choisi de faire un nouveau pas en arrière ». Meloni a assuré à plusieurs reprises qu’elle n’avait pas l’intention de modifier la loi sur l’avortement – ​​connue sous le nom de loi 194 – mais ses opposants affirment qu’elle essaie de rendre plus difficile le recours à l’interruption volontaire de grossesse. de la grossesse.

L’accès à l’avortement sécurisé en Italie est déjà difficile en raison du nombre élevé de gynécologues qui refusent de les pratiquer pour des raisons morales ou religieuses. Lors de la campagne électorale de 2022 qui a mené à son élection, Giorgia Meloni, qui se présentait comme une « Mère chrétienne » opposé à l’avortement et défenseur des valeurs familiales traditionnelles, a déclaré : “Nous ne toucherons pas à la loi sur l’avortement, nous voulons juste que (les femmes) sachent qu’il existe d’autres options”.


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