Valérie de Graffenried
Bruxelles
Publié le 26 septembre 2024 à 12h20 / Modifié le 26 septembre 2024 à 12h48
C’est un cadeau de Noël avant l’heure. Peut-être un peu empoisonné. Mais rien n’effraie Teresa Ribera. En héritant du titre de vice-présidente exécutive de la Commission européenne « pour la transition propre, juste et compétitive », l’Espagnole obtient un portefeuille mammouth. Et pourrait devenir l’une des femmes les plus influentes de l’UE, après Ursula von der Leyen. Elle sera chargée à la fois de la transition écologique et de la concurrence. « Avec votre nomination, l’Espagne acquiert la plus grande influence qu’elle ait jamais eue à Bruxelles, et l’UE un leader exceptionnel », s’est empressé de la féliciter, à l’adresse de X, Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol.
Mère de trois filles, la socialiste de 55 ans est perçue comme une femme de tête, volontaire et capable de remporter des négociations difficiles. Elle était ministre de la Transition écologique depuis 2018. Avocate de formation, Teresa Ribera s’est taillée une réputation d’experte du climat. Il lui appartiendra donc, si le Parlement européen valide sa nomination, d’incarner le nouveau Green Deal et les efforts de décarbonation de l’UE pour se rapprocher de l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
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