« C’est une catastrophe » au Liban, déclare un habitant de Beyrouth

« C’est une catastrophe » au Liban, déclare un habitant de Beyrouth
« C’est une catastrophe » au Liban, déclare un habitant de Beyrouth

Les bombardements s’intensifient au Liban, paralysant la vie quotidienne et faisant craindre une aggravation du conflit. Un habitant de Beyrouth décrit la situation comme « exceptionnellement violente » alors que le pays est pris en étau entre les frappes du Hezbollah et celles d’Israël.

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« C’est très douloureux, en fait. Aujourd’hui, c’est exceptionnellement violent. Beaucoup plus violent que les jours précédents », a déclaré Roula Talej, qui habite près de Beyrouth, à Mario Dumont sur les ondes de la radio QUB à 99,5 FM Montréal, mercredi.

«[Les frappes] « Ils ne sont pas encore à Beyrouth, pas dans les régions du Hezbollah. Par contre, il y a eu des bombardements partout au Liban », a déclaré la Libanaise qui a de la famille au Québec. « Il y a eu des missiles qui ont attaqué des maisons. Nous avons découvert que dans ces maisons, il y avait un stockage d’armes du Hezbollah. »

Vingt-trois personnes ont été tuées mercredi à travers le pays, selon les autorités libanaises, lors de ces frappes qui ont également visé des villages situés en dehors des bastions du Hezbollah, dont celui de Maaysara, dans une région montagneuse à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth.

Lundi, des frappes aériennes de grande ampleur sur le Liban ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, et plus de 1.800 blessés, selon les autorités, le bilan le plus lourd en une journée depuis la fin de la guerre civile dans ce pays (1975-1990).

« Victimes de deux entités »

Roula Talej, qui se décrit comme une militante «depuis très longtemps», accuse non seulement le Hezbollah, mais aussi la classe politique libanaise d’être responsable du climat actuel.

« Nous sommes victimes de deux entités. Le Hezbollah d’un côté et les politiciens libanais de l’autre », a-t-elle déclaré.

La Libanaise craint une escalade des tensions. « Je pense que dans quelques jours, toute cette vie presque normale ou semi-normale va s’arrêter », dit-elle.

Espérer malgré tout

Roula Talej a déclaré qu’elle gardait espoir pour son pays, qu’elle décrit comme « le plus beau » du monde, et qu’elle espérait une résolution rapide du conflit. « C’est la dernière guerre, j’espère. La dernière guerre du Liban », a-t-elle déclaré.

Malgré ce climat de terreur, elle n’a pas l’intention de quitter le pays. « Je ressens le devoir de rester et de faire de mon mieux. […] pour essayer de sauver ce pays », a-t-elle déclaré.

*Ce texte, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe sur la base d’un entretien réalisé à la QUB.

 
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