Le président colombien Gustavo Petro qualifie Netanyahu de « criminel » à l’Assemblée générale de l’ONU

Le président colombien Gustavo Petro qualifie Netanyahu de « criminel » à l’Assemblée générale de l’ONU
Le président colombien Gustavo Petro qualifie Netanyahu de « criminel » à l’Assemblée générale de l’ONU

AA / Bogota – Colombie / Laura Gamba

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU au sujet des attaques contre la bande de Gaza.

« C’est dans cette injustice […] « Nous retrouvons la logique de la destruction massive déclenchée par la crise climatique et la logique des bombes larguées par un criminel comme Netanyahu sur Gaza », a déclaré Petro.

« Quand Gaza meurt, c’est toute l’humanité qui meurt », a-t-il averti, ajoutant : « Aujourd’hui, nous avons 20 000 enfants morts. Les présidents se moquent de cette situation à l’Assemblée générale de l’ONU. »

Le chef de l’État colombien a déclaré que seules les voix des puissances mondiales sont entendues sur la scène internationale.

« Le pouvoir d’un pays dans le monde ne s’exerce plus par le pouvoir politique et économique, mais par la destruction de l’humanité. Ceux d’entre nous qui ont le pouvoir de maintenir la vie parlent sans être écoutés. C’est pourquoi ils ne nous écoutent pas lorsque nous votons pour arrêter le génocide à Gaza. Les présidents qui peuvent détruire l’humanité ne nous écoutent pas », a-t-il accusé.

Petro a souligné l’importance d’une transition énergétique pour mettre fin à la crise climatique. Il a lancé un appel à l’action contre le changement climatique, avertissant que 11 millions d’hectares de forêt amazonienne sont partis en fumée en un mois seulement à cause du réchauffement climatique et de la crise climatique.

« Les scientifiques ont prévenu que si la forêt amazonienne brûlait, nous atteindrions le point de non-retour du changement climatique, lorsque les décisions humaines visant à arrêter l’effondrement ne seraient plus inoffensives. Mais la forêt amazonienne brûle déjà », a-t-il averti.

« Il faut que les gens mettent un terme à l’exploitation des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Il faut que les cheminées cessent de fonctionner, et ce, dans tous les coins du monde. »

Petro a également condamné le blocus de Cuba et du Venezuela.

« La puissante oligarchie mondiale permet que des bombes soient larguées sur Gaza, le Liban et le Soudan, ou autorise le blocus économique de pays rebelles qui ne sont pas sous sa juridiction, comme Cuba et le Venezuela », a-t-il accusé.

* Traduit de l’anglais par Mounir Bennour.

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