Un projet de loi a été adopté mardi 24 septembre par les députés russes. Cette loi pourrait permettre aux accusés actuellement jugés de voir leurs charges pénales abandonnées s’ils s’engagent dans l’armée. Pour cela, ils doivent signer un contrat ou se mobiliser pendant la guerre en Ukraine.
La proposition, approuvée par la Douma – l’équivalent de l’Assemblée nationale russe – doit encore être approuvée par le Sénat. Toutefois, l’approbation est généralement une formalité et le président Vladimir Poutine la signera pour en faire une loi.
En mars, une mesure similaire avait déjà permis la libération d’individus en cours d’enquête ou déjà condamnés. Ils avaient rejoint l’armée en vue d’une mobilisation ou en signant un contrat avec les forces armées. Ces stratégies reflètent un effort de renforcement des troupes combattant en Ukraine.
Le groupe Wagner a également participé activement à ces recrutements, enrôlant des dizaines de milliers de prisonniers des colonies pénitentiaires russes pour le front ukrainien. Mais l’armée régulière russe a désormais pris le contrôle de ces initiatives de recrutement.
Des conditions de vie attractives sont proposées aux prisonniers volontaires. Elles comprennent un salaire, des honneurs et des avantages sociaux. On leur promet également la liberté s’ils parviennent à survivre aux combats. Mais ils sont souvent envoyés au front, où les risques sont élevés.