Après la leçon italienne, les Bleus retrouvent le sourire face à la Belgique

Après la leçon italienne, les Bleus retrouvent le sourire face à la Belgique
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L'équipe de France a réussi à se relancer face à la Belgique (2-0), lundi au Groupama Stadium, lors de la 2e journée de la Ligue des Nations, s'offrant une bouffée d'air frais dans une période morose.

Special envoy to Décines

Une bouffée d’air frais. Et une vraie bouffée d’air frais qui fait du bien. Les sourires étaient facilement visibles sur les visages des joueurs français lundi soir après la victoire méritée face à la Belgique (2-0). Après la gifle subie face à l’Italie (1-3), les Bleus, appliqués et sérieux, sans être grandioses, ont su relever la tête et éviter une troisième défaite de rang. Cela aura été une première depuis dix ans. Ce ne sera pas le cas. Sous pression après l’Euro décevant sur le plan du jeu et le retour raté, Didier Deschamps savait aussi qu’il était attendu et accueillera ce succès avec délectation. Tout n’a pas été parfait, mais ce n’est jamais le cas à cette période de l’année. La revue d’effectif s’est poursuivie, les nouveaux joueurs ont goûté aux exigences d’une soirée internationale et la France a retrouvé son rythme de croisière en Ligue des Nations. Pas mal pour une soirée que certains attendaient explosive.

Avec huit changements dans son onze de départ (Koundé, Upamecano, Digne, Koné, Guendouzi, Dembélé, Kolo Muani, Thuram entrés – Clauss, Konaté, Hernandez, Fofana, Olise, Griezmann, Mbappé, Barcola sortis) par rapport à ceux qui ont pris la leçon d’Italie vendredi au Parc des Princes, le sélectionneur est resté fidèle à sa ligne de conduite. Voir du monde, partager du temps de jeu et donner un bol d’air à certains joueurs clés comme Mbappé et Griezmann, invisibles depuis des semaines en sélection nationale. Est-ce pour cela que le Groupama Stadium sonnait creux lundi soir en apercevant l’équipe B ? Trente minutes avant le coup d’envoi, on sentait comme un jubilé tant les tribunes étaient vides, avant de se remplir petit à petit jusqu’à à peine 45 000 spectateurs dans un stade qui peut en accueillir 60 000 au total.

Deschamps hué, tribunes clairsemées… Le Groupama Stadium avait des allures de cimetière

Triste réalité d'une équipe de France qui ne séduit plus comme avant après l'Euro ennuyeux et ne donne plus envie de sortir un lundi soir de rentrée, encore moins de payer des billets, en entendant aussi des discours comme celui du capitaine habituel («Ce que les gens pensent est le cadet de mes soucis“) que l’on a connu plus mobilisateur et fédérateur. Après les JO et les sportifs français au rendez-vous, les Bleus feraient bien d’en prendre note. Pour rappel, dans ce groupe de 23, il n’y en a que cinq qui sont champions du monde (Digne, Areola, Kanté, Mbappé, Griezmann)…

Signe d'une ambiance morose dans le Rhône, Didier Deschamps a même été hué à l'annonce des compositions d'équipe, une rareté dans les mémoires d'un suiveur des Bleus depuis douze ans et sa prise de fonction. Même situation pour Mbappé (ex-PSG), Barcola (ex-OL) ou encore Guendouzi (ex-OM), critiqués pour la faible affluence. Ambiance. Quant au jeu – toujours le plus important -, si personne ne s'attendait à un grand spectacle, l'équipe de France a tenté de proposer des choses, avec sa ligne d'attaque entièrement repensée (Dembélé-Kolo Muani-Thuram) et un milieu de terrain (Kanté-Koné-Guendouzi) peu réputé pour sa créativité. Attention, ce n'était pas un football total et passionnant, mais avec un tel turnover, difficile de rêver à autre chose. Les Bleus ont été à l'image de leur premier but : sérieux, agressifs et travailleurs.

Kolo Muani et Dembélé décisifs, les Parisiens célèbrent

Sur une frappe de Dembélé détournée par Casteels, Kolo Muani concluait fort, et avec succès (1-0, 28e) pour inscrire son deuxième but lors de ses deux derniers matches avec la sélection nationale, après la demi-finale de l'Euro contre l'Espagne (1-2). En seconde période, Dembélé, peu en réussite jusque-là, doublait le score en mystifiant la défense belge d'un sac sous la barre (2-0, 57e). Un avantage logique face à une équipe belge apathique et pas forcément plus sanguinaire que lors de son élimination en 8e de finale de l'Euro face aux Bleus (1-0). Le reste n'a été que gestion et contrôle de la part des coéquipiers de N'Golo Kanté, capitaine du soir. Deschamps a encore fait tourner (Mbappé, Barcola – copieusement hué en tant qu'ancien lyonnais – à la place de Kolo Muani et Thuram, 66e) pour rester fidèle à ses envies du moment. Mbappé aurait pu alourdir le score (73e, 77e, 87e) avec un peu plus de chance. Cinq matches sans marquer pour le Madrilène en équipe de France, une éternité pour un joueur de son calibre (2 buts lors de ses 10 dernières sorties).

Après le cauchemar italien, les Blues ont joué en équipe

Avec autant de changements en trois jours, des absences notables (Tchouaméni, Camavinga, Rabiot, Hernandez…), une ambiance d’avant-match morose, après une gifle reçue par l’Italie vendredi, tout était réuni pour une nouvelle soirée cauchemardesque. Mais ces Bleus, à défaut d’être brillants, ont su séduire par moments et surtout se comporter en équipe. Ce qui leur avait manqué au Parc des Princes. Avec une victoire en deux matches, le retour passe d’une mention ratée à moyenne. Pas de quoi monter au rideau, ou crier avec les loups. Un peu de modération fait du bien de temps en temps. Rendez-vous en octobre pour défier Israël et retrouver la Belgique.

 
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