La Défense civile de Gaza a annoncé samedi qu’une frappe israélienne sur une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Gaza avait tué 19 personnes, l’armée israélienne affirmant avoir visé des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas qui s’y cachaient.
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Parmi les morts figurent « 13 enfants et six femmes », dont une enceinte, a précisé le porte-parole de la Protection civile, Mahmoud Bassal.
« Plus de 30 personnes dont 9 enfants » ont été blessées par le bombardement de l’école Al-Zaytoun C dans la ville de Gaza (nord), a-t-il ajouté, soulignant qu’elle abritait des milliers de déplacés.
L’armée a indiqué dans un communiqué avoir “mené une frappe ciblée contre des terroristes opérant à l’intérieur d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas dans la ville de Gaza”, précisant que la cible se trouvait “à l’intérieur” de l’école Al-Falah, adjacente aux bâtiments de l’école Al-Zaytoun.
L’école Al-Zaytoun C a été touchée, a constaté un journaliste de l’AFP présent sur place.
L’armée a ajouté qu’elle avait pris « des mesures pour atténuer le risque de dommages aux civils », y compris l’utilisation d’armes de précision.
D’autres écoles de la bande de Gaza ont été prises pour cible ces derniers mois par l’armée israélienne, qui accuse le Hamas de cacher des combattants dans des bâtiments scolaires où des milliers de Gazaouis ont trouvé refuge, ce que nie le mouvement palestinien.
La grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés à l’intérieur du territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Le 11 septembre, une frappe contre l’école Al-Jawni gérée par les Nations Unies, dans le centre de la bande de Gaza, a déclenché l’indignation internationale après que l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA) a annoncé que six de ses employés avaient été tués parmi les 18 victimes.
