Plusieurs villes ravagées par les incendies suite à une vague de frappes aériennes israéliennes

Plusieurs villes ravagées par les incendies suite à une vague de frappes aériennes israéliennes
Plusieurs villes ravagées par les incendies suite à une vague de frappes aériennes israéliennes

AA / Istanbul / Rania Abu Shamala

Les avions de guerre israéliens ont lancé samedi une série de frappes aériennes dans le sud du Liban, provoquant des incendies dans plusieurs villes.

Selon un communiqué de l’armée israélienne, des avions de guerre ont mené une nouvelle vague de frappes aériennes sur des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban.

Des images d’incendies dans les villes du sud ont circulé sur les réseaux sociaux après les frappes.

Selon l’agence de presse officielle libanaise, les avions de guerre israéliens ont effectué plus de 50 frappes aériennes sur des villes du sud du Liban.

Les attaques ont visé plusieurs villes, dont Zawtar, Wadi Rumein, Deir El Zahrani, al-Lwaiza, Mlikh, Barti, Kafr Melki et El-Rihane, a indiqué l’agence.

Les avions de guerre israéliens ont également mené trois frappes aériennes dans la zone forestière entre les villes d’Azza et de Deir El Zahrani.

Ces attaques surviennent un jour après qu’au moins 38 personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth vendredi.

Le Hezbollah a confirmé qu’au moins 16 de ses membres ont été tués dans la frappe israélienne, dont le chef Ibrahim Aqil et le commandant Ahmed Wahbi.

L’attaque survient deux jours après qu’au moins 39 personnes ont été tuées et plus de 3 000 blessées dans deux vagues d’explosions d’appareils de communication sans fil à travers le Liban.

Le gouvernement libanais et le Hezbollah accusent Israël d’être responsable des explosions, bien que Tel-Aviv ne nie ni ne confirme son implication.

Les tensions entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiées ces derniers jours dans un contexte d’escalade de la guerre transfrontalière depuis le début de la guerre meurtrière d’Israël contre la bande de Gaza, qui a tué près de 41 400 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre de l’année dernière.

*Traduit de l’anglais par Mourad Belhaj

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