Le conseiller fédéral Beat Jans a reçu dimanche et lundi ses homologues germanophones (Allemagne, Autriche, Luxembourg et Liechtenstein) à Bâle pour discuter de l’immigration et de la sécurité. On a notamment parlé des réfugiés ukrainiens ayant fui l’invasion russe en février 2022. Les cinq pays concernés ont accueilli près d’un million et demi de personnes liées à ce conflit en deux ans et demi. En Suisse, ils bénéficient du statut S.
« Mais plus de deux ans se sont écoulés et l’issue de la guerre reste incertaine. Le statut de ces réfugiés soulève donc de nouvelles questions», écrit la Confédération, qui s’est fixé pour objectif d’intégrer 40% de ces personnes sur le marché du travail suisse d’ici fin 2024.
S’adressant aux médias, le conseiller fédéral Beat Jans a qualifié d’« intéressante » la nouvelle approche du gouvernement autrichien, qui permet aux réfugiés d’Ukraine, sous certaines conditions – par exemple un emploi ou la connaissance de l’allemand – de transformer leur statut. protection en titre de séjour, lit-on dans un communiqué.
Outre les questions liées à l’application du système de Dublin, les ministres ont également partagé leurs expériences en matière de lutte contre la criminalité organisée et réaffirmé leur volonté de renforcer la collaboration internationale dans ce domaine, estimant que l’échange d’informations joue ici un rôle central. Toutefois, les dirigeants ont également noté que l’approche répressive à elle seule ne suffit pas à garantir le succès de la lutte contre la criminalité organisée et qu’il est tout aussi important de renforcer la prévention.
