MMercredi, la vice-présidente Kamala Harris a consacré une partie de sa journée de campagne à s’adresser aux Latino-Américains, après avoir accordé la veille une interview à une association de journalistes noirs et pendant que son équipe de campagne multiplie les spots publicitaires sur les radios hispanophones.
Selon le New York Times, un dernier sondage donne à Kamala Harris la victoire à l’élection présidentielle américaine avec 50%, contre 47% à sa rivale républicaine.
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Une avancée significative dans deux États clés
Le démocrate a pris une légère avance d’au moins 5 points sur Donald Trump en Pennsylvanie et dans le Michigan, selon un sondage de l’Université Quinnipiac publié mercredi.
Une semaine après le débat entre les deux candidats, la démocrate a remporté 51% des voix en Pennsylvanie, contre 45% pour son rival républicain.
L’État pivot est considéré comme crucial dans la course à la Maison Blanche car il offre à son vainqueur plus de votes électoraux que n’importe lequel des six autres États les plus disputés.
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C’est logiquement en Pennsylvanie que les deux adversaires se sont affrontés, lors du débat du 10 septembre, qui pourrait bien être le seul entre le vice-président et le milliardaire républicain.
Selon le sondage Quinnipiac, Mme Harris devance M. Trump dans le Michigan (50 contre 45 %) et beaucoup moins nettement dans le Wisconsin (48 contre 47 %).
Le candidat battu dans ces trois États perd pratiquement toute chance d’être élu à l’échelle nationale. Donald Trump les a remportés en 2016 et Joe Biden en 2020.
Les déboires des transporteurs routiers
Mais la vie présidentielle n’a pas enregistré que de bonnes nouvelles mercredi : l’International Brotherhood of Teamsters, le puissant syndicat américain des chauffeurs routiers, a annoncé qu’il ne soutiendrait plus officiellement l’un des candidats, rompant avec un quart de siècle de soutien aux démocrates.
En fait, le Parti démocrate peut compter sur l’appui fidèle des Teamsters depuis 2000 et c’est la première fois depuis 1996 que le syndicat choisit de ne pas choisir.
Des représentants de l’organisation syndicale, qui compte 1,3 million de membres, ont rencontré Mme Harris lundi.
Deux sondages publiés mercredi par le syndicat montrent que sa base est favorable à soutenir Donald Trump.
De son côté, le candidat républicain doit s’exprimer plus tard mercredi lors d’un meeting de campagne à Uniondale, une ville de Long Island dans l’État de New York.
Pourquoi le milliardaire fait-il campagne dans cet État qui n’est pas en guerre et qui a le plus de chances d’être remporté par Kamala Harris ? Parce que plusieurs sièges au Congrès y sont en jeu, ce qui pourrait décider du contrôle futur de la Chambre des représentants.
