Trump attaque à nouveau les immigrés

Trump attaque à nouveau les immigrés
Trump attaque à nouveau les immigrés

AAlors qu’un sondage donne un léger avantage au démocrate sur le républicain dans deux Etats clés qui décideront de l’élection du 5 novembre, Donald Trump a annoncé lors d’un meeting près de New York qu’il se rendrait « dans les deux prochaines semaines » à Springfield, une ville du Midwest secouée par des rumeurs racistes et complotistes contre des Haïtiens accusés de manger des animaux domestiques.

« Springfield, Ohio, cette jolie petite ville, pas de criminalité, pas de problèmes. 32 000 immigrants illégaux sont arrivés dans la ville, soit presque la taille de la population, en quelques semaines (…) Je vais aller à Springfield », a déclaré le tribun populiste, faisant rire ses milliers de partisans lorsqu’il a ajouté : « Vous ne me reverrez peut-être jamais, mais ce n’est pas grave. »

Springfield et ses 60 000 habitants, en très grande majorité blancs, ont en effet vu la ville grandir ces dernières années. Fuyant la terrible crise que traverse leur pays, environ 15 000 Haïtiens s’y sont installés, attirés par la relance économique encouragée par la municipalité et l’Etat de l’Ohio, aux mains des républicains.

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Mais depuis dix jours, la ville est la proie de fausses informations sur les réseaux sociaux, amplifiées par Donald Trump, qui ciblent les Haïtiens « voleurs » et « mangeurs » de chats, de chiens et même d’oies.

Cela a provoqué 33 menaces à la bombe et des fermetures temporaires d’écoles dénoncées par le gouverneur républicain Mike DeWine, qui a pris ses distances avec Donald Trump et son colistier JD Vance.

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« Animaux » et « terroristes »

Thème central d’une campagne acrimonieuse et violente, l’immigration a occupé une grande partie du discours dur et décousu de Donald Trump.

Il a qualifié des millions d’immigrants et d’immigrants illégaux d’« animaux », de « terroristes » et de « criminels ».

« Ils viennent d’Afrique, du Moyen-Orient, du monde entier, d’Asie (…) Nous détruisons tout simplement notre tissu social », a tonné l’ancien président conservateur de 78 ans qui a promis de « se débarrasser de ces gens » s’il était réélu.

Il a accusé la vice-présidente Harris d’ouvrir les frontières à l’immigration illégale et a prédit qu’elle serait « la présidente de l’invasion » si elle le battait le 5 novembre.

 
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