un directeur de prison assassiné en plein référendum sur la sécurité

un directeur de prison assassiné en plein référendum sur la sécurité
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Le directeur du pénitencier n°4 de Manabi, dans l’ouest de l’Équateur, “a été victime d’une attaque qui a malheureusement entraîné sa mort”, a indiqué l’administration dans un communiqué.

L’Équateur devait voter dimanche plusieurs mesures proposées par le gouvernement pour lutter contre la criminalité, un vote éclipsé par l’assassinat d’un directeur de prison dans l’ouest du pays.

Quelque 13,6 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour répondre par oui ou par non aux onze questions posées par le président Daniel Noboa.

“Une attaque”

Le vote se déroule dans un climat « calme et sûr », sous la protection des forces de sécurité, a assuré dans l’après-midi le Conseil national électoral (CNE), qui a fait état d’une participation d’environ 60 %. .

Parmi les principales propositions de cette consultation qui définira notamment « l’orientation et la politique de l’État (…) contre la violence, le crime organisé, la lutte contre la corruption » selon le chef de l’État, figurent l’extradition de ressortissants équatoriens liés au crime organisé, notamment à la Etats-Unis, une mesure très redoutée par les narcos.

Dans l’après-midi, alors que la journée semblait se dérouler paisiblement, l’administration pénitentiaire a annoncé l’assassinat du directeur de la prison n°1. 4 à Manabi, « victime d’un attentat ».

Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, l’homme a été tué par balle alors qu’il était attablé dans un restaurant d’une petite ville de la côte Pacifique. Il gisait dans son sang, affalé sur la table en plastique blanc, une femme blessée au sol à côté de lui, lui tenant toujours la main.

L’Équateur, en proie au trafic de drogue et à la corruption, devenu la principale plateforme d’exportation de la cocaïne produite dans les pays voisins, la Colombie et le Pérou, est confronté depuis la mi-janvier à une grave crise sécuritaire provoquée par des gangs. L’un des épicentres de cette crise est le système carcéral, dont le gouvernement tente de prendre le contrôle, théâtre de massacres récurrents et de luttes de pouvoir entre groupes criminels.

 
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