La Fondation Gates appelle à un financement ciblé

La Fondation Gates appelle à un financement ciblé
La Fondation Gates appelle à un financement ciblé

Selon le nouveau rapport de la Fondation Gates, publié hier, mercredi 18 septembre, les projections récentes indiquent que 40 millions d’enfants supplémentaires souffriront des pires effets de la faim d’ici 2050 en raison du changement climatique. Mais une action immédiate pourrait au contraire améliorer la santé et stimuler la croissance économique. À cette fin, le rapport appelle à un financement ciblé pour la santé mondiale afin de sauver des millions d’enfants de la malnutrition et de la maladie.

Dans son huitième rapport annuel Goalkeepers, « The Race to Feed a Warming World », publié hier, la Fondation Bill & Melinda Gates exhorte les dirigeants mondiaux à accroître les dépenses mondiales en matière de santé là où elles sont le plus nécessaires, afin d’améliorer la santé et la nutrition des enfants, en particulier face à la crise climatique mondiale. Le rapport révèle que sans action mondiale immédiate, le changement climatique condamnera 40 millions d’enfants supplémentaires au retard de croissance et 28 millions à l’émaciation entre 2024 et 2050.

Selon M. Gates, la malnutrition est « la pire crise de santé infantile au monde » et le changement climatique ne fait qu’aggraver la situation. Dans ce contexte, M. Gates appelle à maintenir le financement de la santé mondiale et à s’attaquer immédiatement à la menace croissante de la malnutrition infantile en soutenant le Fonds pour la nutrition infantile. « Si nous faisons ces trois choses, non seulement nous inaugurerons une nouvelle ère de santé mondiale et sauverons des millions de vies, mais nous prouverons également que l’humanité est encore capable de relever ses plus grands défis », écrit M. Gates.
Concernant le changement climatique, la fondation a déclaré : « La meilleure façon de lutter contre les effets du changement climatique est d’investir dans la nutrition… La malnutrition rend chaque pas en avant que notre espèce souhaite faire plus difficile et plus lourd. Mais l’inverse est également vrai. Si nous résolvons le problème de la malnutrition, nous contribuons à résoudre tous les autres problèmes. Nous résolvons l’extrême pauvreté. Les vaccins sont plus efficaces. Et les maladies mortelles comme le paludisme et la pneumonie deviennent beaucoup moins mortelles. »

Denise Zarour Medang

 
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